Le Hezbollah s’est élevé à une position de dominance sans précédent dans le gouvernement libanais, donnant à ses principaux patrons – la Syrie et l’Iran – davantage de pouvoir dans le pays et la région. Lundi, après cinq mois sans gouvernement opérationnel, le Premier ministre libanais Najib Mikati a annoncé un cabinet dans lequel le Hezbollah chiite – une organisation désignée comme terroriste par les Etats-Unis – et ses alliés détiennent la majorité des sièges. « Le Liban est un pays qui est maintenant pris en otage par le régime syrien et le Hezbollah, » a dit un chef de l’opposition libanaise mardi. [2]