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L’honneur de la Médecine militaire française
Simon Pilczer
Article mis en ligne le 5 novembre 2004

Contrairement à la musique militaire, que Jacques Chirac déclarait être sa musique favorite il y a quelques années, la Médecine militaire française est de très grande qualité.

Les « Santards » sont triés sur le volet, et nos « grands hommes » ne s’y trompent pas, qui se font volontiers traiter au Val de Grâce.

C’est la raison pour laquelle les manipulations de la propagande palestinienne, dont la porte-parole attitrée en France n’est autre que Leïla Shahid, ont donné un très fort prurit à ces hommes de sciences, hommes de l’art, et praticiens chevronnés.

Que l’on veuille leur faire endosser des bobards indignes d’eux, du genre « le président Arafat souffre peut-être d’une infection virale, d’une baisse des plaquettes, mais pas d’un cancer ni d’une leucémie » : soit, on ne révèle pas publiquement le diagnostic sans l’accord du patient. Ou encore, « il est dans un état très très critique... mais ses jours ne sont pas en danger... », nos confrères de Percy peuvent éventuellement l’admettre dans le cadre du sacro-saint « secret médical », que tout médecin doit respecter de façon intransigeante.

Mais que l’on veuille leur faire endosser un rôle proprement politique, comme le fait la propagandiste Leïla Shahid, qui a préparé le communiqué de presse « au millimètre près » avec le porte-parole du service de santé Christian Estripeau, voilà qui en est trop pour l’honneur du Service de Santé des Armées Françaises, je cite :

"Le porte-parole du service de santé des armées, Christian Estripeau, apparaît devant les caméras pour démentir cette information.Tout le monde, dès lors, se rétracte et il faut attendre les environs de 18 h 30 pour qu’un médecin militaire n’admette qu’Arafat se trouve « en état de mort cérébrale ».

Que nos diplomates du quai d’Orsay se soient gravement ridiculisés pour ... ne pas obtenir la libération des journalistes Chesnot et Malbrunot, passe encore, puisque notre diplomatie française a tellement épousé la « cause arabe » que tous les diplomates du monde arabe s’en frottent encore les yeux.

Mais que le président Chirac veuille ridiculiser, sur ordres, ce qu’il reste de noble, aussi bien dans notre armée, et dans notre Médecine à la française, je le dis haut et clair à nos confrères de l’Hôpital d’Instruction des Armées Percy : Merci !

Merci d’avoir sauvé l’honneur.

Merci de ne pas accepter ce costume de bouffons que le pouvoir politique élyséen au plus haut niveau voudrait vous faire endosser. De même que lors de la mort de Franco, dans une Espagne encore terrorisée par le fascisme à la mode ibérique.

La manipulation de l’information en France a certes été élevée depuis vingt ans au rang de la propagande soviétique des années Brejnev, mais nos médecins militaires français, tout en respectant leurs obligations de réserve et de secret, ne peuvent accepter que leur réputation aussi bien scientifique que médicale et éthique soit entachée aussi gravement.

Ils ne peuvent accepter que la France se compromette avec complaisance dans la propagande palestinienne, qui depuis trois décennies utilise les techniques à la Goebbels pour faire ingurgiter leurs mensonges à la planète, avec un indéniable succès.
Devant l’évidence, les « officiels palestiniens » nient : cet homme est mort, non il vit, prétendent-ils.

Quand les Français, et les Européens ouvriront-ils les yeux ?

Il existe actuellement des enjeux politiques suite à la mort d’Arafat :

1 - le « petit Raïs » n’a jamais désigné de successeur car il craignait pour sa place. La plupart des tyrans du monde arabe se comportent ainsi : il y a vacance du pouvoir, et les affamés de pouvoir palestiniens vont se déchirer à belles dents.

Cela peut prendre quelques semaines.

Le Premier secrétaire du parti socialiste Français a déjà désigné les coupables : « les Israéliens ont une forte responsabilité dans ce domaine », a-t-il déclaré hier. Non, Monsieur François Hollande, cessez de vous mêler de ce qui ne vous regarde pas : les Israéliens se tiennent à l’écart des choix palestiniens, car ils sont démocrates.
Ils ne passent pas leur vie à « critiquer légitimement la politique française », ce que les Français ne supporteraient pas.

Tout ce qu’espèrent les Israéliens, c’est d’avoir enfin en face d’eux des leaders palestiniens responsables, capables de négocier pour la paix israélo-palestinienne. Et plus tôt l’ère post-Arafat s’ouvrira, mieux cela vaudra pour la paix entre les deux peuples.

2 - Arafat le corrompu, sixième fortune au monde dans le classement des rois et tyrans du magazine « Forbes », détiendrait sur divers comptes secrets 1,3 milliards de dollars.
Voilà une grosse somme, détournée de l’aide internationale au « Peuple palestinien », en particulier sur des fonds de l’Union européenne : autrement dit, NOS impôts.
Mais le « petit raïs » n’a pas livré les numéros et les clés de ces comptes : c’est une source essentielle de son pouvoir.

On ignore si son « homme de confiance », Mohammed Rachid, est dans le secret.
On ne peut manquer de relever l’empressement de son épouse Souha Arafat, à venir le rejoindre à Ramallah avant son transfert à Paris, alors que depuis quatre ans que dure la deuxième intifada, elle n’avait pas trouvé le moyen d’y remettre les pieds.
Les 100.000 $ de son allocation mensuelle personnelle lui suffisait à faire ses courses place Vendöme.
On ne peut manquer de relever aussi que Farouk Kaddoumi, basé à Tunis, et en charge des « Affaires Etrangères » au sein de l’OLP, s’est rué à Paris au chevet du raïs mourant.

Il n’est pas certain que la compassion fût le principal motif de leur empressement.
Quand on connaît la biographie non enjolivée du personnage Arafat, on ne peut totalement leur en faire reproche.

Mais outre trouver un successeur au chef historique des terroristes en tous genres, il va falloir retrouver la cassette du voleur.

Voilà pourquoi les médecins de l’HIA Percy vont devoir encore pendant quelques jours, voire quelques semaines, faire semblant de « sauver » un illustre patient en coma au stade IV, irréversible.

3 - Avec la réélection de George W. Bush à la Maison blanche, et la disparition d’Arafat, une fenêtre d’opportunité quasi-miraculeuse s’ouvre pour la paix entre Israéliens et Palestiniens.
L’homme qui a gâché toutes les chance de la paix depuis quarante ans, encensé comme une Madone, vient de quitter la scène.

Que D. et les hommes fassent que cette chance ne soit pas gâchée par les nouveaux dirigeants que les Palestiniens vont se choisir. Depuis 56 ans les Israéliens ont toujours montré leur volonté de trouver une paix juste.



Ci-joint, un extrait de l’article paru dans le Figaro, et le lien URL


.../Des informations contradictoires sur le sort du dirigeant palestinien, auprès duquel s’est rendu hier Jacques Chirac,
ont couru toute la journée d’hier /...

.../ La fin deYasser Arafat
.../Le président palestinien Yasser Arafat, 75 ans, est dans un état de « mort cérébrale » a indiqué hier soir une source médicale française. Affirmation démentie ce matin par Leïla Chahid. La déléguée générale de la Palestine en France parle d’une situation de coma réversible. Hier après-midi, Jacques Chirac était resté « environ une demi-heure » au chevet du président de l’Autorité palestinienne, à l’hôpital militaire Percy de Clamart. Interrogé pour sa part lors d’une conférence de presse sur les informations faisant état de la mort de Yasser Arafat, le président George Bush a déclaré : « Que Dieu ait son âme. » /...

Cyrille Louis
[05 novembre 2004]

.../Six jours après son transfert à l’hôpital militaire Percy de Clamart (Hauts-de-Seine), la plus grande confusion entourait hier en début de soirée l’état de santé de Yasser Arafat. Admis la veille dans l’unité de soins intensifs de l’établissement, le président de l’Autorité palestinienne a en effet été donné pour mort en fin d’après-midi, peu avant qu’un porte-parole du service de santé des armées n’intervienne devant les dizaines de journalistes massés à l’entrée de l’hôpital pour affirmer : « Il n’est pas décédé. » Peu avant 19 heures, enfin, une source médicale a affirmé qu’il se trouvait « en état de mort cérébrale », plongé dans « un coma de stade IV ». /...

Le figaro du 6 novembre 2004, à l’URL : http://www.figaro.fr/international/20041105.FIG0305.html



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