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Après l’attentat de Tel Aviv, déclaration indécente de Yasser Arafat à Paris
Jean-Pierre Bensimon - objectif-info.com
Article mis en ligne le 2 novembre 2004

Quelques heures après l’attentat du marché Carmel à Tel Aviv, Arafat a
chargé un de ses proches, Nabil Abu Rdainah de « condamner » l’attentat et
de « condamner les meurtres de civils des deux cotés".

Il a aussi appelé les « groupes palestiniens à s’engager à éviter de tuer des civils israéliens », tout en demandant à Ariel Sharon « de prendre une initiative similaire pour que ses troupes évitent de s’en prendre aux civils palestiniens. »

Ces propos résument la tactique du vieux terroriste ; prononcés à Paris ils provoquent un haut-le-cœur.

L’enfant tueur de Tel Aviv, Eli Amer Alfar, n’avait que 16 ans. Sa mère, éplorée (enfin un sentiment humain émanant du repaire arafatien), a mis en cause les commanditaires qui l’avaient envoyé si jeune à la mort.

Comment devient-on un tueur de masse à 16 ans ?

Il faut avoir été endoctriné à l’école dès le jardin d’enfant : c’est Yasser Arafat qui a organisé, avec le concours des fonds européens et américains (UNWRA) un système scolaire d’incitation à la haine et de formatage meurtrier de la jeunesse (1) ;

Il faut avoir été endoctriné dans les camps de vacances : c’est Yasser Arafat qui a organisé un dispositif où les jeunes garçons reçoivent dès le plus jeune âge, un entraînement militaire assorti d’un endoctrinement encore plus poussé qu’à l’école. Les noms donnés aux camps et aux promotions d’enfants sont ceux des « martyrs », c’est-à-dire ceux des tueurs modèles proposés à ces enfants palestiniens ;

Il faut avoir été endoctriné à la mosquée : les prêches antisémites des mosquées palestiniennes, assortis d’appels au meurtre édictés sous le sceau du Coran ou des Hadith, sont désormais bien connus. Ce que l’on sait moins, c’est que ces imams des mosquées sont nommés et payés par les services d’Arafat, c’est-à-dire Arafat lui-même, et qu’ils adaptent au jour le jour leur niveau de haine aux virages de la politique de ce dernier.

Il faut avoir été endoctriné par la télévision : les animateurs et les programmes de haine du réseau palestinien, financés essentiellement par l’Europe, dépendent directement du raïs de la Moukata (2).

Il faut aussi avoir été pris en mains et conditionné par un groupe terroriste, le FPLP en l’espèce. Qui a donné toute liberté d’action à ces groupes dans les Territoires, si ce n’est Arafat qui, comme chacun sait, a violé son engagement d’Oslo de renoncer à la violence et d’y contraindre toutes les factions palestiniennes. C’est là sa faute la plus grave.

Il faut aussi avoir été personnellement incité par les figures historiques palestiniennes. Qui, si ce n’est Arafat lui-même, qui prêche en personne pour que des « millions de shahids se lèvent et se dirigent vers Jérusalem ».

C’est donc Arafat, tueur par procuration, qui a personnellement créé le milieu de culture des enfants tueurs, et qui a laissé le champ libre à des commanditaires pour les envoyer tuer sans distinction des civils juifs de tous âges.

Et c’est lui qui aujourd’hui ose proclamer à Paris qu’il « condamne » l’attentat et qui parle de « meurtres de civils des deux cotés » !

Si des civils palestiniens sont tués dans la guerre qu’il a lui-même allumée, c’est parce qu’il a prescrit des méthodes de lutte où les « combattants palestiniens », sans uniformes, utilisent les civils comme des boucliers ou comme outils. Dans la première phase de l’Intifada, les experts d’Arafat avaient élaboré une technique qui consistait à faire attaquer des groupes réduits de soldats israéliens par des enfants (entraînés spécialement dans les camps évoqués plus haut) et à faire ouvrir le feu derrière eux, en présence de la presse internationale, souvent des journalistes palestiniens mandatés. La riposte défensive des soldats israéliens provoquait alors des pertes chez les enfants, dont la presse témoignait. Les enfants palestiniens avaient été délibérément envoyés au feu pour nourrir la diffamation d’Israël. Cette technique dut être abandonnée à cause d’un mouvement de protestation des mères palestiniennes contre ces boucheries inventées par Arafat et les siens.

A présent, ils les envoient au suicide comme shahids.

Les civils israéliens, comme les civils palestiniens, sont les victimes directes de la tactique d’Arafat et il en porte la double responsabilité (3).

Demander à Sharon de prendre un « engagement mutuel » d’épargner les civils, c’est en même temps une manœuvre d’esquive et une diffamation.

Voila à quoi s’emploie le vieux terroriste que la France a choisi d’accueillir à l’hôpital militaire de Clamart.

Pendant qu’il tentait à Paris, de se dédouaner et de salir les Israéliens sauvagement agressés, ses services de propagande mettaient en œuvre sur place les procédures de routine pour désamorcer la réprobation mondiale. Déclarations creuses des responsables, mais surtout, pour contrer l’émotion et l’incompréhension pour ces méthodes de l’opinion internationale, l’invention d’une mort d’enfant palestinien sous les balles israéliennes. La dépêche d’Associated Press du mardi 2 novembre 2004, 0h29, intitulée « Arafat condamne l’attentat de Tel Aviv depuis la France » mentionnait que « Peu après l’attentat de Tel Aviv lundi, un jeune Palestinien de 12 ans qui jetait des pierres sur une patrouille israélienne à Askar a été abattu par les soldats, selon des médecins locaux. L’armée a affirmé ne pas en être informée. »

Voila comment fonctionne l’hôte de la France et ses services. Cette dernière a aussi condamné l’attentat « inacceptable et injustifiable », mais a demandé dans le même de « se mobiliser pour éviter une reprise du cycle tragique de la violence ».

Les sbires d’Arafat ont commis leur forfait, des dizaines de civils sont morts ou affreusement blessés, mais ce serait un crime de pourchasser ses instigateurs. Ainsi a dit la voix de la France chiraquienne.


http://www.objectif-info.com/Terrorisme_palestinien/arafat_paris.htm


Notes
(1) voir l’ouvrage de Yahana Manor « Les manuels scolaires palestiniens, une génération sacrifiée » Berg International Editeurs 2004
(2) voir le site Internet http://www.pmw.org.il/ de surveillance des média palestiniens
(3) Voir l’excellent ouvrage de Karin et Michel Kalvo « Le dossier Arafat » Albin Michel 2004



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