Le représentant de l’Union européenne pour le Moyen-Orient a reconnu que le mur controversé construit par Israël en Cisjordanie avait empêché des extrémistes palestiniens de mener des attentats suicides en Israël.

Ses commentaires, exprimés lors d’une interview pour l’édition allemande du Financial Times, font de lui le premier diplomate de haut rang de l’Union européenne a affirmer publiquement que la barrière a rempli son rôle.

« La barrière a réduit de manière drastique le nombre des attaques », a affirmé le diplomate belge.

Cependant, bien qu’il ait reconnu que le nombre d’attaques ait chuté, il a déclaré au FT Deutschland que cela ne voulait pas dire qu’il trouvait que le mur était une bonne chose.

Mr Marc Otte a affirmé que les problèmes entre le mur et le droit international demeurent.

La Cour Internationale de Justice a critiqué le tracé du mur lequel tracé, traverse en partie des territoires palestinien et ne se contente pas de longer la ligne verte - la frontière d’avant 1967. [Note CID : la Cour Internationale de Justice n’a pas critiqué le tracé mais bel et bien nié la légitimité de la construction du mur quel que soit son tracé.]

Le Belge critique aussi les Israéliens pour des assassinats illégaux de terroristes recherchés et pour l’usage disproportionné de la violence et des actes qu’il considère comme de la vengeance, tels que la destruction de maisons, qu’il décrit comme des actes de « punition collective ».

Les Palestiniens sont critiqués pour leur passivité. Il affirme qu’ils doivent assumer la responsabilité de leur actes. Il a particulièrement critiqué les attaques récentes par le Hamas contre des localités israéliennes au moyen de roquettes produites dans les territoires.

« Les Palestiniens savaient très bien qu’avec ces attaques - qui ont tuées deux petits enfants - ils franchissaient la ligne rouge ».

M.Otte affirme aussi que cela fait longtemps que le leadership palestinien aurait pu réagir à ces attaques à la roquette mais ne l’a pas fait.