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La NON - déclaration de la porte-parole adjointe du Quai d’Orsay du 3 septembre 2004
Article mis en ligne le 4 septembre 2004

M. Michel Barnier est toujours à Amman à l’heure où je vous parle. Il continue son travail de contacts et de coordination de nos efforts en vue de la libération des deux otages français et de leur chauffeur syrien.

Question : Vous avez mentionné le sauvetage du chauffeur syrien. Est-ce que les autorités françaises ont eu des contacts avec les autorités syriennes pour conjuguer vos efforts pour libérer les trois ?

Comme nous le disons depuis le début de cette affaire, nous ne commentons pas les contacts que nous avons en vue d’obtenir la libération des otages. Donc je n’en dirai pas plus. Nous sommes mobilisés pour obtenir la libération non-seulement des deux journalistes français, mais également de leur chauffeur syrien, dont le sort nous tient à coeur.

Question : On a remarqué que le ministre Barnier s’est rendu dans plusieurs pays et le pays, la Syrie, il y a déjà un otage avec les deux confrères, ce n’est pas loin de la Jordanie une demi-heure d’avion. Est-ce qu’il y a eu des contacts avec les autorités ?

Encore une fois nous ne détaillons pas les contacts qui sont pris dans le cadre de cette affaire. Nous sommes mobilisés, nous activons nos différents canaux.Comme vous le savez la discrétion est de mise dans ce type d’affaires.

Question : Est-ce que vous pouvez toutefois nous clarifier les déclarations émanant du gouvernement français et d’un membre du gouvernement hier soir qui prétendaient que les otages n’étaient plus parmi les ravisseurs. Une déclaration qui a quand même causé pas mal de récations ?

Non, je n’ai pas à commenter pas les déclarations qui ont été faites. Je m’en tiendrai à ce que je viens de vous dire.

Question : La visite en France du président irakien a été reportée, pouvez-vous la confirmer, pouvez-vous nous dire s’il y a une relation avec les mauvaises relations qui ont été exprimées par le premier ministre avec la France, le premier ministre irakien ? (Le Premier Ministre Irakien ne s’est pas privé de commenter la politique ouvertement pro-arabe de la France, ndlr Primo)

Compte tenu des circonstances que nous venons d’évoquer, la visite du président irakien, M. Ghazi Al-Yaouar, qui était prévue les 6 et 7 septembre n’aura pas lieu à ces dates .

Question : Compte tenu de quoi ?

Compte tenu des circonstances dont nous venons de parler .

Question : Compte tenu de la prise d’otages ?

Oui.

Question : Est-ce qu’elle aura lieu à la fin de cette tournée européenne ?

Nous vous tiendrons informés. Ce que je peux vous dire, c’est que la visite n’aura pas lieu aux dates initialement prévues.

Question : Elle n’est pas annulée ?

Elle n’aura pas lieu aux dates prévues .

Question : Cela veut dire que c’est reporté ?

Nous vous tiendrons informés.

Question : C’est à la demande de la France que la visite n’aura pas lieu ?

Cette décision a été prise d’un commun accord entre Paris et Bagdad.

La décision de ne pas maintenir la visite les 6 et 7 septembre a été prise d’un commun accord , entre Paris et Bagdad.

Question : Est-ce que vous pouvez nous en dire un petit peu plus , parce que on est très optimiste du côté français, M. de Villepin, M. Barnier, la mission du CFCM etc. sur la libération qui semble quasi imminente des otages. Est-ce qu’on peut savoir un petit peu comment cela va se passer, ils vont revenir avec M. Barnier ?

Ecoutez, je ne ferai pas davantage de commentaires , nous restons mobilisés en vue de la libération des otages.

Question : Est-ce que vous avez localisé l’endroit où ils sont maintenant ?

Je ne ferai aucun commentaire sur la situation des otages.

Question : Une question sur la visite reportée. Est-ce que vous pouvez nous dire un peu quelles seraient les raisons qui ont fait que la France et l’Irak ont décidé d’un commun accord de reporter ou que la visite n’aura pas lieu ? Est-ce en fonction de la conjoncture s’agissant des otages ou des déclarations du Premier ministre irakien ?

J’ai évoqué les circonstances présentes juste après avoir parlé du problème des journalistes retenus en otage, donc j’ai fait allusion à la situation de crise que nous connaissons avec la détention de nos compatriotes.

Question : Vous pensez que cela va se résoudre dans les prochaines heures ?

Nous espérons naturellement que les otages seront libérés dès que possible mais, comme nous ne cessons de le dire, la prudence est de mise dans ce genre de circonstances, c’est la raison pour laquelle je n’en dirai pas davantage .

Question : (Inaudible)

Je parlais des circonstances présentes liées à la situation de nos compatriotes.

Question : Est-ce qu’on peut comprendre que M. Barnier ne se déplacera pas à Bruxelles, ni aux Pays-Bas pour les rencontres qui étaient prévues ?

Comme nous le faisons depuis le début du déplacement de M. Barnier dans la région, nous évaluons la situation en permanence. A l’heure qu’il est, je ne peux pas vous dire encore s’il pourra se rendre à la réunion du Gymnich à Maastricht.

Question : Est-ce que vous pouvez confirmer, par les rumeurs de presse, c’est un journaliste renommé, que ce rapport est dû à la critique adressée au Président Chirac dans le journal qui appartient au premier ministre irakien Iyad Allaoui , parce que apparemment hier il a publié dans son journal, un éditorial au vitriol contre le Président Chirac. Est-ce que c’est un des éléments qui ont poussé les autorités françaises, en commun accord avec M. Allaoui à reporter la visite ?

Comme vous le disiez vous-même, nous ne commentons pas les articles de presse. En revanche, je vous rappelle que nous avons réagi aux propos qu’a tenus le Premier ministre irakien lui-même dans un quotidien français (Le Monde). Je vous renvoie à ma déclaration de mardi.

Question : Oui, mais ça concerne les otages, mais là, il y a une nouvelle critique, hier.)

Il s’agit d’un article de presse que je ne commenterai pas .

Question : L’éditorial , c’est une position politique également, étant donné que ce journal appartient à M. Allaoui, ça reflète sa position, non ?

Encore une fois, je ne commenterai pas cet éditorial mais je vous renvoie à notre déclaration en réponse aux propos du Premier ministre lui-même.



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