En pleine crise autour de la prise en otages de deux journalistes français en Irak, le Premier ministre irakien par intérim Iyad Allaoui estime que « la France ne sera pas épargnée » par le terrorisme.
La guerre contre le terrorisme est « une guerre rude », explique le chef du gouvernement irakien dans un entretien paru dans « Le Monde » et accordé également au « Corriere de la Serra », au groupe de presse Knight-Readers et aux quotidiens « Washington Post », « Sunday Times » et « Los Angeles Times ».
Pour M. Allaoui, « La France ne sera pas épargnée, pas plus que l’Italie, l’Espagne ou l’Egypte ». « Les attentats de produiront à Paris, à Nice, à Cannes ou à San Francisco », prévient-il, estimant que « les gouvernements qui décident de rester sur la défensive seront les prochaines cibles des terroristes ».
Pour le Premier ministre irakien, « les Français, ainsi que tous les pays démocratiques, ne peuvent pas se contenter d’adopter une position passive », car « le terrorisme ne connaît aucune limite ». « Eviter la confrontation n’est pas une réponse », souligne-t-il.
Estimant que « l’Irak est devenu le théâtre majeur de confrontation du terrorisme », Iyad Allaoui appelle enfin « les peuples » à « prendre leurs responsabilités ». « Laissez-moi vous dire que les Français, malgré tout le bruit qu’ils font -’Nous ne voulons pas la guerre’- auront bientôt à combattre les terroristes », conclut-il. AP