Cela fait plus de quatre ans que Guilad Shalit, Franco-israélien kidnappé alors qu’il avait 19 ans pourrit dans une geôle du Hamas. Le Parlement allemand vient d’exiger sa libération. La France aurait choisi d’agir dans la discrétion, sans aucun résultat et tout en continuant à flatter les dirigeants gazaouis
Le Parlement allemand, à l’exception du Parti de Gauche, demande la libération du jeune otage |
La motion a été votée le 11 novembre par le Parlement allemand. Elle avait été présentée le 27 octobre par le Parti chrétien démocratique, l’Union Sociale chrétienne, le Parti Démocratique Libre et les Verts, et réclamait des négociations et des mesures assurant la confiance, y compris une visite de la Croix Rouge à l’otage Guilad Shalit, pour obtenir sa libération. Une Croix Rouge qui héberge des membres du Hamas recherché dans ses bureaux de Jérusalem et n’a pu obtenir de visite à Guilad Shalit détenu par ce même mouvement...
Le Parti de Gauche n’a pas voté la motion. Trois de ses membres se trouvaient à bord de la « Flottille » turque qui avait tenté de forcer le nécessaire blocus israélien de la Bande de Gaza dans un gigantesque coup de pub anti-israélien en mai dernier mené en prenant le prétexte de la nécessité d’apporter une aide humanitaire supposée aux gazaouis qui n’en ont pas besoin. Ce que nous apprend l’agence de presse JTA
L’Allemagne se bat pour faire libérer Guilad Shalit, la France envoie Hessel & Co. à Gaza |
On sait que l’Allemagne est de longue date partie prenante des négociations avec le Hamas pour tenter d’obtenir la libération du jeune homme maintenu au secret depuis son enlèvement sur le territoire israélien en mars 2006. Le 8 novembre, à l’occasion de sa visite en Israël, le ministre des Affaires étrangères allemand s’était rendu dans la Bande de Gaza d’où il avait appelé à la libération de Guilad Shalit pour des raisons humanitaires. Il avait refusé de rencontrer des dirigeants du Hamas
On est loin de l’attitude de la France dont on nous dit qu’elle œuvrerait pour ce citoyen français dans la discrétion pour ne pas lui nuire. Quoi qu’il en soit, ces interventions n’ont permis aucun progrès pour l’heure. Pourtant, la France envoie à Gaza des personnages comme Stéphane Hessel ou Régis Debray qui rencontrent le Hamas et pleurent avec lui sur la « Nakba »... ou organise des fêtes dans son centre culturel de Gaza...le seul de son genre dans ce territoire sous la coupe d’un mouvement terroriste...