La déclaration du Premier ministre israélien à la veille de son départ pour les États-Unis où il doit rencontrer des personnages déterminants est courte mais va à l’essentiel : faire progresser le processus diplomatique sans compromettre les intérêts nationaux et sécuritaires d’Israël

On aura remarqué que le style Netanyahou ne s’embarrasse pas de fioritures et ronds de jambes...Et il a raison. Il n’a pas de temps à perdre en vaines conversations de salon...Son pays est menacé par deux mouvements terroristes, succursales de l’Iran d’Ahmadinejad, au nord par le Hezbollah en passe de faire imploser le Liban , au Sud par le Hamas qui a fait de la Bande de Gaza une base du terrorisme anti-israélien – on vient d’en voir un énième exemple avec des tirs de roquettes sur les populations civiles du sud d’Israël, ce qui n’empêche pas le Quai d’Orsay de continuer à réclamer la levée du blocus de Gaza et de financer des voyages d’anti-israéliens notoires dans son « centre culturel » de Gaza ! – à l’Est par la Syrie qui joue double jeu – et à qui la France fait les yeux doux... en pure perte et à qui la Russie vend des armes... – à l’Est encore, mais plus près cette fois, par une Autorité palestinienne dont les dirigeants et ministres à vie déploient une énergie énorme – que nous cofinançons – pour nuire à Israël. De mille et une manières : en éduquant sa population à la haine et au mépris des Juifs et d’Israël, en délégitimant Israël, en niant son existence même, en menaçant d’avoir recours à la violence, ce qui lui serait aisé compte tenu de la haine antisémite qu’elle a suscité au sein de sa population...en attisant la haine lorsqu’elle qualifie les implantations de «  cancers  » à détruire, en faisant planer la menace d’une déclaration unilatérale d’État, en tirant les ficelles d’organisations anti-israéliennes diverses, notamment celles qui se déchaînent dans des campagnes dites de BDS...

Et pour ce faire, l’Autorité palestinienne, assistée de toute part, courtisée - notamment par la France qui ferme les yeux sur toute cette réalité - qui n’a pas de problèmes pour boucler ses fins de mois ni financer sa propagande, utilise tout ce qui lui tombe sous la main : un Synode hypocrite à Rome, les Nations Unies et leur majorité anti-israélienne automatique, l’UNESCO , etc. Toutes ses troupes anti-israéliennes / antisémites qui se prétendent pro-palestiniennes...

Elle utilise à fond tous ceux qui la caressent dans le sens du poil. Et ils sont légion. Que ce soit par conviction – anti-israélienne – ou par opportunisme. Peu lui importe les motivations des uns ou des autres : quiconque les aide ou les finance est accueilli à bars ouverts. Fussent-ils juifs... et on sait ce que pense l’Autorité palestinienne des Juifs... qu’elle qualifie de symboles du mal et diabolise à tout va...

Israël n’est pas dupe et vient de mettre en place un Index qui relève tous les manquements palestiniens à leurs engagements et dont Palestinian Media Watch publie les résultats édifiants

Le porte-parole de l’Ambassade d’Israël, Yaron Gamburg, résume magnifiquement les choses ainsi en évoquant les dirigeants palestiniens qu’affectionne pourtant la France : « de qui se moque-t-on ? »

En dépit de ces menaces graves Israël continue à cultiver l’excellence pour tous ses citoyens... à mettre son expertise au service de pays en voie de développement par le biais de ce formidable instrument qu’est MASHAV qui dépend du ministère des Affaires étrangères israélien et dont in ne parle pas assez.

Et Israël apporte une aide concrète quotidienne à tous les niveaux aux Palestiniens et en dépit de l’incitation haineuse de ses dirigeants, par le biais de COGAT dont on ne parle pas assez non plus. Car c’est grâce à l’action de COGAT et des gestes qu’a multiplié Benyamin Netanyahou et son gouvernement que l’économie palestinienne est florissante aujourd’hui. Et grâce aux millions que nous leur donnons sans grand contrôle apparent... Le fait qu’il y ait moins de corruption au sein de l’Autorité palestinienne aujourd’hui n’y est que pour très peu...

S’il convenait de rappeler le contexte actuel, il faut maintenant rapporter ce qui importe aujourd’hui pour le Premier ministre israélien à la veille de son départ pour les États-Unis. Un voyage primordial car, quelles qu’aient pu être les problèmes regrettables entre Barack Obama - qui n’a sans doute pas toujours bien compris les enjeux ni le soutien de la grande majorité des Américains à l’État hébreu - et Israël, l’Amérique reste le premier soutien d’Israël et une réelle puissance mondiale. C’est donc, l’interlocuteur primordial de l’État hébreu. D’ailleurs, Barack Obama, lui, à la différence des représentants français, ne derme pas les yeux sur les manquements palestiniens et les condamne.

Avant don départ, donc, Benyamin Netanyahou déclarait  : «  Je me réjouis des rencontres importantes que j’aurai avec le vice-Président américain Joe Biden et le Secrétaire d’État Clinton qui participent aux grands efforts que nous faisons pour avancer sur la voie du processus de paix. Je parlerai de cela et d’autres questions avec le Secrétaire-Général des Nations unies, Ban Ki-Moon, l’ambassadeur des États-Unis aux Nations unies, Susan Rice et d’autres. J’espère que lors de cette visite nous trouverons avec l’Administration américaine la manière de faire progresser le processus diplomatique tout en maintenant les intérêts nationaux et sécuritaires d’Israël. »

Le Premier ministre israélien doit également assister à l’Assemblée générale des Fédérations juives d’Amérique du Nord.