Chancelant Arafat, survit

Malgré les chocs politiques sérieux à la direction palestinienne suite à l’anarchie et les enlèvements en Bande de Gaza, les hauts fonctionnaires de l’Autorité Palestinienne ne s’attendent pas à des changements principaux en haut lieu. Cette vue semble être relayée par les journalistes et les analystes qui décrivent les événements récents comme « encore un autre coup porté à la direction chancelante [de Yasser] Arafat, mais il continue quand même à survivre. »

Ce qui a embrasé la crise ça était la série d’enlèvements de vendredi dans la Bande de Gaza. Un groupe de kidnappeurs, les Brigades de Martyrs de Djénine, du camp de el-Bureij, dirigé par « Mahmoud », a enlevé Ghazi Jabali, le chef de la police de la Bande de Gaza et l’a détenu pendant trois heures. L’autre groupe, les Bataillons du Martyr Ahmed Abu Al-Rish, de Khan Yunis, q enlevé et ensuite libéré un groupe de volontaires français et l’officier de liaison Khaled Abu Ala.

On connaît les membres des deux groupes pour appartenir au Fatah. La coordination entre les deux groupes était plus que probable. Leurs raisons pour effectuer les enlèvements sont les mêmes : pour en finir avec la corruption de l’Autorité Palestinienne et réclamer une position parmi les rangs des organisations de sécurité de l’Autorité Palestinienne - autrement dit, ils recherchent un job

L’opinion publique dans la Bande de Gaza est que Mohammed Dahlan est peut être derrière ces opérations. Il est peu probable qu’il ait lui-même donné l’ordre d’effectuer les enlèvements, mais depuis quelque temps il avait amèrement condamné ceux qui dans la direction, entourent Arafat. Il y a un an Dahlan a été retiré de son poste comme ministre de l’Intérieur après la démission du Premier ministre Mahmoud Abbas et on ne lui a pas permis de réclamer un poste senior dans l’Autorité Palestinienne depuis.

Dahlan accuse les officiels palestiniens de corruption, en particulier Jabali. Dahlan, qui est considéré proche des personnalités seniors en Egypte et aux Etats-Unis, est puni par ceux qui près d’Arafat pour être un familier des Israéliens et des Américains.

La lutte de pouvoir dans la Bande de Gaza est surtout évidente dans le Fatah, entre les personnages importants qui se servent des groupes loyaux de voyous qui sont devenus de plus en plus puissants suite à l’affaiblissement de l’autorité centrale.

Dans Ramallah « les réformes de sécurité » qui a eu lieu n’ont pas été prises au sérieux et de même que aucune des nouvelles nominations d’Arafat dans la Bande de Gaza. La limitation des organisations de sécurité à trois - comme l’Egypte et le Quartet l’on demandé - est inutile dans la voie où Arafat l’a amené ; ils restent toujours sous le contrôle du Conseil de Sécurité nationale qu’il dirige.

La nomination) d’Arafat Mussa, son neveu, comme commandant de Sécurité nationale à la place de Abd al-Razek Mujaida, a été reçu avec colère. On ne voit pas aussi la nomination de Saeb Al-A’ajez à la place de Jabali comme un mouvement sérieux.

Un journaliste palestinien a dit qu’Arafat a perdu deux fois : une fois parce qu’il a succombé aux demandes des kidnappeurs et de nouveau à cause de ses pitoyables nominations.

Tôt ou tard le gouvernement d’Ahmed Qureia (Abu Ala) tombera aussi, comme il sert comme paratonnerre, absorbant la critique du fonctionnement échoué de l’Autorité Palestinienne.