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Israël a le soutien sans faille des États-Unis, faits et déclarations le prouvent
Hélène Keller-Lind
Article mis en ligne le 8 juillet 2010

Les médias auront beaucoup glosé sur ce qui aurait été un rejet de Benyamin Netanyahou par l’Administration Obama, voire un possible lâchage américain d’Israël. La conférence de presse du Président américain et du Premier ministre israélien du 6 juillet dernier démontre qu’il n’en est rien. Bien au contraire.

La solidité des liens qui unissent les deux pays ne fait aucun doute

Au-delà des sourires, des termes utilisés par Barack Obama comme par Benyamin Netanyahou qualifiant leur rencontre d’excellente, de l’invitation faite au Président américain et à la First Lady de venir en Israël, acceptée avec empressement, un ensemble de faits et pas simplement de paroles a été rappelé et exprimé lors de la conférence de presse commune du 6 juillet 2010 des deux dirigeants à l’issue de leur rencontre d’une heure et demie, en tête à tête, à Washington. Et cela ne laisse aucun doute : l’Amérique de Barack Obama soutient totalement l’Israël de Benyamin Netanyahou, au-delà de toute divergences ponctuelles dues à la complexité de la situation et non pas à l’attitude israélienne saluée ici.

Barack Obama très conscient des besoins spécifiques d’Israël dans la région

Se disant convaincu que Benyamin Netanyahou veut la paix, dans son analyse de la situation au Proche-Orient, le Président américain ne versait ni dans l’angélisme ni le manichéisme, à la manière d’un Quai d’Orsay. Il affirmait, en effet, que le Premier ministre israélien « a affaire à une situation des plus complexes dans un environnement très difficile. »

Et, en toute logique, à propos du Traité de Non Prolifération, il apportait ces précisions capitales : « Nous pensons profondément que, compte tenu de sa taille, son histoire, la région où il se trouve et les menaces contre nous,... contre lui, Israël a des besoins sécuritaires spécifiques. Il doit pouvoir répondre à des menaces ou toute combinaison de menaces dans la région. Et c’est pourquoi nous restons inébranlables dans notre engagement concernant la sécurité d’Israël. Et les États-Unis ne demanderont jamais à Israël de prendre quelque mesure que ce soit qui nuirait à ses intérêts en matière de sécurité. »

Parmi les menaces, il y a celle d’une éventuelle bombe nucléaire iranienne, certes, contre laquelle Barack Obama rappelait les mesures fermes prises récemment par l’ONU mais aussi par les États-Unis, ce que saluait Benyamin Netanyahou sans pouvoir dire toutefois si elles seront efficaces.

Mais cette menace pour très préoccupante qu’elle soit de par sa nature, n’est pas la seule, le Président américain en est conscient et il les évoquait en disant que : « le but de tout le monde est que les gens ses sentent en sécurité. Ils n’ont pas envie de redouter qu’une roquette tombe un jour sur leur maison. Ils n’ont pas envie de voir augmenter la taille d’une population qui veut se monter violente envers Israël. »

Un soutien américain effectif ces 18 derniers mois et collaboration accrue

La solidité de cet engagement a été dite à plusieurs reprises d’ailleurs. Le Président américain rappelait un élément capital et bien réel à propos de sa politique concernant l’État hébreu : « si on regarde toutes les déclarations officielles que j’ai faites au cours de ces 18 derniers mois, on voit que j’ai constamment réaffirmé qu’il y a une relation exceptionnelle entre les États-Unis et Israël, que notre engagement envers la sécurité d’Israël est inébranlable. Et en fait on verra qu’aucune politique menée ne vient le démentir. »

Ce que Benyamin Netanyhaou, corroborait pour sa part, rappelant que l’engagement de Barack Obama aux côtés d’Israël n’est pas un fait nouveau étant donné que « le Président l’a exprimé parfaitement dans son discours du Caire. Il a dit, devant le monde islamique entier, il a dit que les liens entre Israël et les États-Unis sont indestructibles. Et cela je peux vous l’affirmer aujourd’hui. »

Les deux hommes ont même évoqué une coopération accrue dans de nombreux domaines qui ne sont pas rendus publics mais qui sont d’une grande importance, comme sur le plan économique, le partage de renseignements ou des mesures permettant notamment à Israël de garder son avance militaire. Ce qui, dit Barack Obama, exprimant sa gratitude à cet égard, « est dû en grande partie à l’excellent travail réalisé par le Premier ministre. »

Il affirmait d’ailleurs : « j’ai toujours eu confiance en Benyamin Netanyahou depuis que je l’ai rencontré avant d’être élu Président et je l’ai dit à la fois publiquement et en privé. »

Approbation de la conduite israélienne des affaires

Ayant approuvé les récentes mesures israéliens en faveur des populations de la Bande de Gaza, Barack Obama allait plus loin dans son approbation de la conduite des affaires par Israël, et notait que « œuvrant à travers différents organismes gouvernementaux et juridictions à différents niveaux, le gouvernement israélien a montré une retenue tous ces derniers mois qui, selon moi, favorisent la perspective de négociations directes. »

Appel à la guerre et incitation palestiniens

On ne peut malheureusement pas en dire autant du côté palestinien, comme le montre le dernier épisode en date : ainsi, le quotidien officiel palestinien rapportait le jour même de cette conférence de presse à la Maison Blanche qu’en plusieurs lieux et occasions, Mahmoud Abbas disait négocier – indirectement – n’ayant guère d’autre choix compte tenu des capacités militaires de l’Autorité palestinienne et parce qu’il ne voulait pas voir la Cisjordanie détruite à nouveau. Mais il avait invité et invitait les pays arabes à prendre les armes contre Israël s’ils le voulaient....

Bien qu’estimant que Abu Mazen - Mahmoud Abbas - et Salam Fayyad aient accompli un certain nombre de choses sur le plan de la sécurité [ ce qui, aux yeux d’Israël est certes vrai mais reste insuffisant, d’où la crainte israélienne de donner le contrôle de zones supplémentaires à l’Autorité palestinienne, mais ce que Barack Obama dit souhaiter dans le cadre de mesures en faveur d’une confiance accrue] et restent donc des interlocuteurs valables, Barack Obama déclarait néanmoins : « je pense qu’il est très important que les Palestiniens ne cherchent pas d’excuses pour inciter – contre Israël- important qu’ils n’utilisent pas de langage provocateur, qu’au niveau international ils gardent un ton constructif au lieu de chercher des occasions de mettre Israël dans l’embarras. »

L’incitation anti-israélienne de l’Autorité palestinienne ne prépare pas les Palestiniens à la paix

Benyamin Netanyahou ajoutait d’ailleurs, sans que Barack Obama n’apporte le moindre démenti : « il faut que l’Autorité palestinienne prépare son peuple à la paix – écoles, manuels scolaires etc. » On se souvient que Mahmoud Abbas avait effrontément menti devant le Président américain en affirmant au mépris des réalités www.palwatch.org lors de leur récente conférence de presse conjointe n’inciter en rien contre Israël .


Des choix difficiles mais nécessaires en vue d’une paix sur le long terme

C’est ensemble que les deux dirigeants ont décidé de mesures concrètes à prendre dans les jours à venir et les prochaines semaines, comme l’annonçait Benyamin Netanyahou que Barack Obama félicitait d’ailleurs pour ses récentes décisions concernant l’entrée de marchandises dans la Bande de Gaza. Même s’il y a eu entre les deux hommes « des débats musclés » et s’il y en aura à l’avenir, mais toujours sur fond d’un indéfectible soutien américain. Car ces mesures entrent dans le cadre de choix difficiles à faire, ce dont le Président américain est tout à fait conscient. Mais c’est là le prix à payer, estiment-ils, pour instaurer une paix qui assurera la sécurité d’Israël pendant des décennies.

Barack Obama soulignait d’ailleurs que c’est non seulement avec le Premier ministre israélien qu’il travaille mais aussi avec le gouvernement et le peuple israéliens. Et il saluait également le rôle joué par le Quartet.

Un État palestinien, oui, mais pas une réplique des erreurs israéliennes passées

Si Benyamin Netanyahou se disait favorable à la création d’un État palestinien, faisant allusion à ce qui s’est produit après les retraits israéliens au Sud du Liban, devenu un fief surarmé du Hezbollah ou la Bande de Gaza en passe de devenir une base militaire iranienne , il soulignait toutefois : « nous ne voulons pas reproduire une situation dans laquelle nous évacuerions des territoires qui seraient pris par des mandataires de l’Iran et utilisés comme bases de lancement pour des attaques terroristes ou des tirs de roquettes. »



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