Oh bien sûr, il a de quoi exulter notre bon vieil ennemi de toujours.
Appelez-le antisémitisme, appelez-le antisionisme, appelez-la perversion intellectuelle, appelez-les sadisme ou cruauté mentale ou plutôt, ne les appelez plus !
Quelle nouvelle jouissance fantastique que de voir nommer « flottille humanitaire » un ramassis obscène de terroristes islamistes et de gauchistes attardés.

Quel bonheur que de voir, à nouveau, l’État honni du peuple détesté mis au ban, au pilori, sur la sellette, une étoile gammée épinglée sur la poitrine.

Quelle satisfaction de voir l’État néo-ottoman, massacreur d’arméniens, de kurdes et de grecs, occupant Chypre dans l’impunité totale, morigéner avec dédain cet Etat qui n’aurait pas dû naître.

Qu’il est doux de constater que les farces qui se jouent dans une commission des Droits de l’Homme onusienne supervisée par la Lybie sont regardées avec une obséquieuse gravité.

Quelle libération orgasmique que de lire désormais dans Le Monde ou ailleurs, des lecteurs décomplexés enjoindre aux Juifs de Palestine de retourner en Europe ou au diable.

Mais il ne faudrait tout de même pas que cet ennemi d’hier et d’aujourd’hui se fasse trop d’illusions oniriques.

Car Israël existe, parce qu’il est fort qu’il entend le rester et que c’est, précisément, dans cette adversité qu’il puise son énergie et sa détermination.

Désolé, mon cher ennemi, Israël ne sera jamais plus ta tête de turc impuissante.