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Breaking : L’armée de l’air israélienne attaque une base du FPLP à l’est de Beyrouth
Par Michaël Béhé à Beyrouth et Jean Tsadik à Metula © Metula News Agency
Article mis en ligne le 7 juin 2004

A 22h 30 heure de Jérusalem, 21h 30 heure de Paris, des chasseurs bombardiers israéliens ont attaqué et détruit une base d’entraînement du Front Populaire de Libération de la Palestine dans la banlieue nord-est de la capitale libanaise.
 

Il semble que tous les appareils soient retournés intacts à leur base et que les dégâts soient conséquents.

 
Cette attaque fait suite à des tirs essuyés par une vedette israélienne de type Frelon (Dabour), ce matin, depuis la côte libanaise, alors que l’embarcation se trouvait dans les eaux nationales israéliennes.
 

La vedette n’avait pas été atteinte.

 
Le raid des avions israéliens constitue un message confirmant la nouvelle option politique de Jérusalem au sujet du traitement des problèmes frontaliers avec le Liban. Suivant cette option, Jérusalem a voulu démontrer au gouvernement libanais et à la Syrie qu’Israël n’entend plus réagir localement aux provocations des organisations terroristes agissant depuis le territoire libanais. Israël considérera désormais la dictature de Damas et le gouvernement collaborationniste de Beyrouth comme totalement responsables des actes d’agression se produisant à partir du Liban Sud.

 
A Métula et à Beyrouth, les analystes de la Ména sont d’avis que la nouvelle option stratégique adoptée par l’Etat hébreu se situe en symbiose avec les choix de l’Administration américaine. L’action de ce soir peut signifier le début d’une pression effectuée sur le régime de Béchar el-Assad afin de le contraindre à se plier aux exigences des USA, notamment au retrait des soldats syriens du pays aux cèdres et du déploiement de l’armée régulière libanaise le long de la frontière israélienne.
 

Nous rappelons que le régime syrien a répété à qui voulait l’entendre qu’il n’y avait plus d’activités des organisations terroristes dans les régions qu’il contrôle.
 

L’état d’urgence n’a pas été déclaré dans les villages du nord d’Israël, dont Métula. En cas de développements significatifs durant la nuit, nos équipes de Beyrouth et de Métula vous tiendront informés sur le site de l’agence www.menapress.com


A toutes fins utiles, ci-dessous en italique la mesure de « la différence », de la dépêche de l’AFP sur le sujet

L’aviation israélienne attaque des positions palestiniennes au Liban
BEYROUTH, 7 juin (AFP) © 2004 AFP

Des avions de guerre israéliens ont attaqué lundi soir des positions palestiniennes situées à une vingtaine de kilomètres au sud de Beyrouth.

Les appareils israéliens ont tiré vers 22h15 heure locale (19h15 GMT) deux missiles sur d’anciennes positions du Front populaire de libération de la Palestine - Commandement général (FPLP) sur le littoral libanais, à hauteur de la bourgade de Naamé, a indiqué à l’AFP un responsable de ce mouvement radical laïque, Abou Rouchdi.

« Nous ne savons pas encore ce qui a été visé au juste par les missiles israéliens », a-t-il ajouté.

Quelques minutes après cette annonce l’attaque a été confirmée à Jérusalem par des responsables des services de sécurité.

Les avions ont attaqué dans la soirée des « cibles terroristes » à la sortie de la capitale libanaise, ont dit ces responsables, affirmant que l’armée de l’Air avait visé une installation utilisée par le FPLP-CG.

L’attaque a également été confirmée de source militaire libanaise, sans qu’on fasse état de victime.

Un peu plus tôt, un correspondant de l’AFP avait indiqué que plusieurs appareils israéliens avaient survolé vers 22h00 locales (19H00 GMT) la région s’étendant du sud de la capitale libanaise jusqu’à Saïda (40 km au sud de Beyrouth).

Après l’attaque, le Liban a décidé, au terme de concertations entre ses dirigeants, d’envoyer une lettre de plainte au Conseil de sécurité de l’Onu, a-t-on appris de source gouvernementale.

L’attaque israélienne pourrait avoir été menée en représailles à des tirs d’obus tirés lundi matin à partir du Liban en direction d’un bâtiment de la marine israélienne, qui selon l’armée israélienne, se trouvait dans les eaux territoriales de l’Etat juif.

« Il s’agit d’une provocation des organisations terroristes qui opèrent à partir du Liban sous la protection de la Syrie et mettent en danger nos citoyens et nos forces », avait déclaré le commandant israélien Sharon Feingold.

« Nous continuerons de tenir les gouvernements libanais et syriens pour responsables de ces opérations qui se déroulent sous leur protection », avait ajouté cette femme officier, indiquant que ces tirs n’avaient fait ni victimes ni dégâts.

Selon une source sécuritaire libanaise, quatre obus ont été tirés, dont trois sont tombés en territoire libanais et un dans la mer. Selon cette source, les autorités libanaises enquêtent sur les circonstances de ces tirs.

La radio publique israélienne a indiqué que le Hezbollah chiite libanais avait tiré ces obus, mais cela n’a pas été confirmé par l’armée.

Le Hezbollah, soutenu par le Liban, la Syrie et l’Iran, a été le fer de lance de la résistance à l’occupation israélienne du Liban sud, qui a pris fin en mai 2000.

Par le passé, l’armée de l’Air israélienne a pris pour cibles à plusieurs reprises des installations du FPLP-CG, celui-ci affirmant à chaque fois qu’elles étaient vides.

Dirigé par Ahmad Jibril, le FPLP-CG, qui est basé à Damas, est classé sur la liste des organisations terroristes établie par les Etats-UNis. Il prône la destruction d’Israël mais n’a pas d’activité militaire réelle dans les territoires palestiniens.

Washington a demandé à maintes reprises à Damas de fermer les bureaux en Syrie de l’organisation de M. Jibril, dont les hommes sont présents notamment dans les 12 camps de réfugiés palestiniens du Liban.



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