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Hélène Keller-Lind
dimanche 11 avril 2010
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Le communiqué israélien est laconique : 125 attaques terroristes contre des Israéliens en mars contre 53 en février. Les explications : des tensions plus fortes à Jérusalem et la Bande de Gaza, notamment des tirs de roquettes en provenance du territoire sous contrôle du Hamas
Mais derrière la sécheresse des chiffres, comptabilisés tous les mois par l’État hébreu par la force des choses, on imagine ce que doit être le stress d’une vie menée sous menace constante, à raison de plus de quatre attaques par jour en mars ou même presque deux par jour en février. Pour une population de quelque 7 millions d’habitants. Imaginons ce que serait la vie en France ou aux Etats-Unis dans de telles conditions...Pourtant ce terrorisme palestinien, les chefs d’Etat ou ministres des Affaires étrangères qui préconisent de faire pression sur Israël ne le dénoncent jamais ou presque. Et s’ils le font ce qu’est que du bout des lèvres et pour la forme, comme le fait l’administration américaine.
Or, comme le souligne l’analyse Barry Rubin, « l’administration Obama ne se rend pas compte qu’elle donne à penser à l’Autorité palestinienne qu’elle peut faire n’importe quoi, ce qui condamne tout espoir de reprise de négociations sérieuses et pourrait même aboutir à une reprise d’une violence à grande échelle. » Du simple bon sens élémentaire dont sont totalement dénués nos dirigeants. Ils préfèrent s’aveugler.
Or il est indéniable, hélas, que l’Autorité palestinienne et le Hamas pendant ce même mois de mars ont diffusé une incitation à la haine quotidienne que ce soit à la télévision, dans la presse officielle ou en glorifiant des terroristes dans des cérémonies largement rapportées dans les médias palestiniens. De plus Mahmoud Abbas et Salam Fayyad participent activement à cette incitation. On en trouvera la liste détaillée dans les archives de Palestinian Media Watch
Faut-il rappeler qu’en France « Mein Kampf » ne peut être publié qu’avec un avertissement en bonne et due forme quant aux conséquences qu’ont eu ce discours de haine et que le livre ne se trouve pas facilement en librairie ? Or le discours palestinien est plus explicite encore et monnaie courante dans tous les médias locaux. Quand nos dirigeants s’insurgeront-ils donc contre l’inacceptable ?