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Par Aluf Benn, Correspondant d’Haaretz
lundi 31 mai 2004
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Washington craint que des extrémistes Islamiques puissent se saisir du contrôle de la Bande de Gaza après le retrait projeté d’Israël. Dans un message récent, l’administration de Bush a demandé à Israël d’essayer des négociations avec quelques Palestiniens habilités pour prendre la responsabilité des secteurs devant être évacués, pour essayer d’empêcher la prise de contrôle par les fondamentalistes Islamiques.
L’administration soutient le plan de désengagement du Premier Ministre Ariel Sharon, mais quelques officiels américains ont exprimé des réserves sur un retrait unilatéral qui n’impliquerait pas un transfert ordonné de la responsabilité de la sécurité aux Palestiniens sur le terrain.
Comme ils l’envisagent, un plan « décousu » de se retirer seulement par étapes, aggraverait le problème potentiel. Si les extrémistes prennent le contrôle du secteur évacué par Israël dans une première étape, ce sera considéré comme un échec israélien qui endommagera plus avant la position de l’Amérique dans la région.
Le chef de cabinet de Sharon, Dov Weisglass est parti dimanche soir pour Washington et cette semaine il rencontrera la conseillère à la sécurité nationale Condoleezza Rice et d’autre des représentants principaux de l’administration Bush, aussi bien que les chefs de l’AIPAC (the American Israel Public Affairs Committee).
Weisglass mettra au courant les officiels américains sur les contacts d’Israël avec l’Égypte quant aux nouvelles mesures de sécurité du sud, au bout de la Bande de Gaza, autour de « la route Philadelphi » dans la région frontière.
L’Égypte a conduit des pourparlers séparés avec Sharon et avec le Président de l’Autorité Palestinienne Yasser Arafat dans la recherche de la stabilité de sécurité dans la Bande de Gaza après un retrait israélien.
Le président de l’Égypte, Hosni Moubarak a échangé des lettres la semaine dernière avec Sharon, après que son chef du service de renseignement, Omar Suleiman, ait eu des réunions avec des officiels Israéliens et de l’Autorité Palestinienne. L’Égypte a offert d’envoyer des experts pour aider à organiser les forces de sécurité de l’Autorité Palestinienne sur la Bande de Gaza.
Comme Moubarak et ses collaborateurs le voient, Arafat doit jouer un rôle central dans la Bande de Gaza après un retrait israélien, ils croient que l’on doit permettre à Arafat de se rendre dans la Bande de Gaza et de s’y déplacer librement. La présence d’Arafat dans la Bande de Gaza contribuera à sa sécurité, pensent les Egyptiens.
Lors de sa visite aux Etats-Unis, Weisglass dira à ses hôtes que Sharon est décidé à arracher l’approbation de cabinet pour son plan de désengagement - l’hypothèse dans les contacts de Weisglass sera que le plan sera certainement approuvé.
La visite a été prévue, il y a dix jours, avant que la crise politique n’ait éclaté sur la soumission par Sharon du plan au cabinet.
Il apparaît que d’avoir son chef de cabinet à Washington aidera le groupe de pression pro-Sharon pour son plan en Israël - pour essayer de créer un sens de l’urgence pour approuver du plan, Sharon soulignera la nécessité de l’appui américain pour cela.
L’atmosphère a changé dimanche dans le bureau de la Présidence, suite la position agressive que Sharon a adoptée à la réunion du gouvernement et à ses heurts récents avec le Ministre des Finances Benjamin Netanyahu.
Des sources bien informées ont dit que la vision de la détermination et de la conduite de Sharon avait tourné la donne. Après des semaines de confusion et d’hésitation dans le cercle du Premier ministre, il y a maintenant le sens de l’énergie et de l’optimisme.
Le message de Sharon, selon ce que les sources disent, est que sa position à l’appui de son plan de retrait dépeint sa responsabilité et son souci de l’état pour l’avenir. Netanyahu ressemble au lieu de cela, à quelqu’un qui se prépare à ajuster ses positions pour purement ses propres intérêts politiques personnels.