Israël : le poids politique exorbitant des religieux
Jacques Benillouche | Slate
Article mis en ligne le 11 mars 2010
Tzipi Livni, arrivée en tête des élections avec son parti Kadima, n’a pas été désignée pour constituer un gouvernement parce qu’elle refusait l’alliance avec les orthodoxes du Shass qui se sont alors tournés vers Benjamin Netanyahou. Tout paraissait alors facile, mais c’était sans compter sur la versatilité des partis religieux et sur leur capacité de marchandage. Les intenses négociations, qui avaient contraint Netanyahou à réclamer au président de l’Etat un délai supplémentaire pour constituer son gouvernement, auguraient des difficultés futures à diriger ses troupes.