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Exclusif : le renseignement américain a découvert que 5000 miliciens du Hezbollah s’entraînaient à conquérir des villes de Galilée
Rapport spécial de Debkafile - Adaptation : Marc Brzustowski pour : http://lessakele.over-blog.fr et www.aschkel.info
Article mis en ligne le 2 février 2010

Jones (NDLR : lors de sa dernière visite en Israël) n’a pas parlé du haut de sa seule autorité, mais sur la foi du recueil solide de renseignements, depuis des mois, par les services américains, concernant les plans de guerre détaillés que l’Iran, la Syrie, le Hezbollah et le Hamas ont ébauché. Ils consisteraient à envoyer 5 brigades du Hezbollah par-delà la frontière, devant prendre d’assaut cinq secteurs de Galilée, tout en organisant simultanément un soulèvement massif des Arabes-Israéliens contre l’Etat Juif. Le Hamas serait chargé d’ouvrir un second front dans le sud et l’est. On s’attend à ce que la Syrie soit partie prenante jusqu’à un certain stade.

Ce plan, avec son déroulement prévu sur la carte jointe, a été exclusivement publié par le n° 430 de Debka-Net-Weekly, le 22 janvier 2010. Ses extraits essentiels sont publiés ici.

Dans des installations d’entraînements spécialement mises sur pied, près de Téhéran, les instructeurs des Gardiens de la Révolution sont déjà bien avancés à entraîner une formation de 5000 combattants aux opérations spéciales et aux tactiques de combat urbain, selon des standards équivalents à ceux qui ont cours au sein des forces militaires américaines ou israéliennes de même calibre.

A la fin de sa période de formation, le groupe a été réparti en cinq bataillons, chacun se voyant confié une mission dans un secteur spécifique du nord d’Israël, afin d’enregistrer et d’étudier à fond tous les détails de sa topographie et de la composition de sa population. (voir la carte jointe).

1er Bataillon :

(Il est prévu que) Cette unité réalisera une percée à travers la frontière de Naqura/Rosh Aniqra et s’élancera rapidement sur une distance de 7 kms vers le sud pour investir Nahariya, la ville méditerranéenne israélienne de 55 000 habitants – ou des parties de celle-ci. Les soldats de la force de paix de l’ONU ont leurs quartiers-généraux à Naqura, de l’autre côté de ( la frontière avec) Rosh Aniqra, et, de fait, les défenses israéliennes sont à cet endroit assez relâchées, aussi on ne prévoit aucun obstacle militaire ou géographique pour cette embardée du Hezbollah. Ce bataillon devra capturer un grand nombre d’otages israéliens, de façon à les utiliser comme boucliers humains contre toute contre-offensive israélienne.

Un petit groupe de 150 combattants, entraînés par les commandos-marine des Gardiens de la Révolution, essaieront également de rejoindre la côte à bord de bateaux rapides. Ils sont déjà sur le pied de guerre au Liban.

2nd bataillon :

Cette unité se voit assigner la tâche de conquérir la ville de Shlomi au nord d’Israël, à seulement 300 m du sud-est du passage de la frontière de Naqura, où résident 6500 habitants. Tenir cette ville et ses environs donnera le contrôle au Hezbollah d’une route stratégique, qui est une voie de passage pour les renforts israéliens conduisant à Nahariya, à travers les routes 89 et 899, depuis les bases israéliennes essentielles des régions de Galilée et de Haute-Galilée, plus à l’Est (Voir la carte).

3è bataillon :

Se dirigeant bien plus au sud que toute autre unité du Hezbollah, ce bataillon doit atteindre les villages arabes-israéliens de B’ina, Deir al-Asad et Majd el-Krum, qui sont situés au nord de la ville de Carmiel et le long de la route 85 qui relie Acre, sur la Méditerranée, à Safed, dans les monts d centre de la Galilée.

Les planificateurs de guerre iraniens veulent que le Hezbollah contrôle ces trois localités arabes-israéliennes, afin d’obtenir deux avantages :

Un : en tant que position de commandement afin de mettre le feu aux poudres des villes et villages arabes-israéliens de Basse-Galilée et Wadi Ara au sud et fomenter un soulèvement majeur. Les forces combattantes qui s’y risqueront seront soutenues par des cellules clandestines du Hezbollah qui ont installé, armé et financé depuis plusieurs années les « Bataillons de libération de la Galilée » restés à couvert, à Sakhnin, Araba et Deir Hana, en utilisant les réseaux de trafiquants de drogue.

Les cellules du Hezbollah présents dans la Bande Occidentale (de Cisjordanie) sont actives depuis un certain temps dans la région de Wadi Ara, dont la route nationale 65 relie le Centre d’Israël au nord.

Deux : pour obtenir une maîtrise des combats sur la route 85 d’Acre à Safed, depuis les positions tenus dans les villages arabes occupés et ainsi faire fonction de bouclier, à l’avantage des unités du Hezbollah tenant Nahariya et Shlomi, et gêner considérablement l’avancée des forces israéliennes cherchant à reprendre ces villes du nord depuis leurs bases dans le centre du pays. L’armée de l’air israélienne sera alors empêchée d’attaquer les zones tenues par le Hezbollah, à cause de la présence de vastes populations civiles.

4è Bataillon

Ce bataillon progressera vers la vallée de Kadesh au sud-est, sur les bords de laquelle les Kiboutzim de Makia et de Yiftah, ainsi que le Moshav de Makia sont regroupés. La prise de ces localités offrirait au Hezbollah la maîtrise d’un large horizon à partir de l’une des zones les plus stratégiques surplombant la Galilée.

Le 5è bataillon : la réserve stratégique du Hezbollah :

L’engagement initial de la Syrie restera limité à couvrir les opérations du Hezbollah avec son artillerie ou dans les airs. Mais, si le combat connaît une escalade ou s’éternise, le Hezbollah invitera les renforts syriens à entrer au Liban ; Damas ouvrira le front n°4 contre Israël depuis le côté syrien du Plateau du Golan.

La stratégie guerrière de Téhéran et du Hezbollah est pratiquement prête à parer à toute éventualité. Le déclencheur évident pourrait être une opération militaire israélienne contre les installations nucléaires iraniennes, mais à partir du moment où toutes les pièces du puzzle sont en place, elles peuvent être activées au gré de n’importe quel autre prétexte imaginé à Téhéran ou Damas.

Durant les dernières semaines, aussi bien le Hezbollah que son allié syrien ont mobilisé leurs forces en expliquant au monde arabe que l’Etat Juif était sur le point d’attaquer le Liban. Hassan Nasrallah, le dirigeant du Hezbollah, est retenu d’attaquer Israël, comme tenu en laisse, en fonction de la façon dont la crise concernant le programme nucléaire iranien évoluera.

Le dimanche 17 janvier, il proclamait : « Je vous le promets, au sujet de toutes les menaces que vous entendez proférer aujourd’hui… que si jamais une nouvelle guerre avec les Sionistes éclatait, nous [le mouvement de la résistance libanaise] écraserons l’ennemi, nous en sortirons victorieux et nous changerons la face de la région.

“Dieu tout-puissant, Israël, l’occupation, l’hégémonie et l’arrogance sont en voie de disparaître ! »

Nasrallah n’était pas seul à prévoir une année de troubles au Moyen-Orient.



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