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Un forum djihadiste met en ligne un article posthume de la bombe humaine contre la CIA à Khost
MEMRI Middle East Media Research Institute
Article mis en ligne le 13 janvier 2010

Le 7 janvier 2010, un forum djihadiste a mis en ligne un article posthume d´Abou Dujjana Al-Khorasani, rédigé peu avant son départ en mission suicide contre des membres de la CIA dans la base de Khost, en Afghanistan. Dans l´article, intitulé « Quand mes mots boiront-ils de mon sang ? Je suis à présent bon pour publication », Abu Dujjana, réputé pour ses brillants textes pro-djihad, révèle le conflit intérieur qui le taraude, en tant que défenseur du djihad qui ne joint pas l´acte à la parole. Voici ce qu´il a écrit :

« Chaque jour qui passe et me maintient à distance du djihad me prive d’une partie de ma vie, de ma santé et de ma détermination, et l’écart continue de se creuser entre mes rêves et la réalité où je me trouve »


« J’ai décidé de m’abstenir de publier cet article, par mesure de précaution, conformément aux hadith ’En temps de difficulté, cherche un refuge’. Toutefois, la vue du sang des musulmans de Gaza, des petits enfants, des femmes et des personnes impuissantes, tués par les bombes des frères des singes et des porcs [les Juifs], m’a encouragé à publier cet article, afin qu’il renforce la détermination, [ne serait-ce que] d’un seul musulman sur le front et que je sois gratifié par Allah. 

Je n’arrive plus à écrire, et j’aimerais prendre une retraite anticipée. J’ai fait faillite. Je suis flétri. Je suis fatigué, j’en ai assez. J’essaie d’écrire tel ou tel article, et puis, quand j’ai écrit juste une ligne ou deux, mes paroles se transforment en quelque chose d’incohérent, comme si je souffrais de cécité mentale ou de troubles émotionnels. Mes lignes écrites pèsent lourd sur mes épaules, et mes paroles m’assiègent à chaque fois que je ferme les yeux. Ces sentiments qui me sont devenus un fardeau - je ne peux plus les supporter. J’ai le sentiment que mes mots sont devenus pâles et sans effet. Ils meurent devant leur auteur ; je me sens devenu un vieillard au sujet duquel les gens murmurent : c’est un vieil homme dont les contemporains sont morts. Chaque jour qui passe en me maintient à distance du djihad me prive d’une partie de ma vie, de ma santé et de ma détermination, et l’écart continue de se creuser entre mes rêves et la réalité où je me trouve... » 



« Ce que je redoute le plus est de rencontrer [en mourant] un homme mort en martyr sous l’effet de mes paroles, alors que je serais mort dans mon lit. »



« Mon cœur s’est réduit en cendres d’avoir brûlé d’amour pour le djihad. Ô, toi qui écris sur le djihad et incites autrui au djihad, prends garde à ne pas tomber dans le même piège que moi. Ce que je redoute le plus est de rencontrer [en mourant] un homme mort en martyr sous l’effet de mes paroles, alors que je serais mort dans mon lit. C’est un cauchemar qui me rend insomniaque et me dévaste les nerfs. Je crains que le jour de la Résurrection, debout devant la montagne de [mes] péchés, on me demande de rendre compte de chacun d’entre eux, et que le compte soit long, et que je sois couvert de sueur, alors qu’ils [les martyrs] évolueront dans le plaisir éternel des chambres de Paradis. L’un d’eux dira à l’autre : ’Que voulez-vous dire de celui qu’on appelait Abu Dujjana Al-Khurasani et qui avait pour habitude d’inciter autrui au djihad ?’ Et l’autre répondra : ’Mais il est mort dans son lit, d’une mort méprisable, s’étant maintenu à distance du djihad. J’aurais aimé qu’il tire profit de ses propres paroles. Il est comme une mèche qui s’est consumée pour apporter de la lumière aux autres.’... » 



« Mes mots disparaîtront si je ne les sauve pas avec mon sang, et mes émot ions s’éteindront si je ne les ravive pas en mourant. »

« Je redoute de me retrouver honteusement exposé devant les tribunaux le jour de la Résurrection si je ne suis pas tué par l’arme de mon ennemi. J’ai peur d’être traité de menteur, et que mes paroles servent de preuve pour appuyer ma condamnation. A chaque fois que j’entends parler de quelqu’un qui est mort, je meurs aussi, et à chaque fois que j’entends parler d’une maladie, je tombe malade. Chaque année qui passe me vieillit de dix ans. C’est le jugement d’Allah à l’encontre de ceux qui demeurent à distance du djihad... Mes mots disparaîtront si je ne les sauve pas avec mon sang, et mes émotions s’éteindront si je ne les ravive pas en mourant. Mes articles témoigneront contre moi, si je n’apporte pas la preuve que je ne suis pas hypocrite... 

Ce sera moi ou eux [mes articles]. Il n’y a pas de place pour nous deux en ce monde. L’un de nous doit mourir, afin que l’autre puisse continuer de vivre, et j’espère que c’est moi qui mourrai. »

« Je ne connais aucun martyr qui pourra me compter parmi les soixante-dix proches pour lesquels il aura intercédé »



« Par Dieu, si la récompense du martyre pour Allah se réduisait au pardon des péchés et à la dispense d’avoir à rendre compte de ses péchés, je sacrifierais ma propriété et ma vie pour elle. Or la récompense inclut aussi le Paradis suprême. Or ell e comprend également la compagnie du prophète Mahomet. Or elle inclut d’être à l’abri de la grande inquiétude [du Jour du Jugement]. Or elle inclut le droit d’intercéder en faveur de soixante-dix membres de sa famille... J’ai passé en revue ma grande famille, riche de plus de 100 personnes, des morts et des vivants, sans pourvoir trouver un seul martyr, ni le père, ni la mère ou le frère d’un martyr. Je ne connais aucun martyr qui pourra me compter parmi les soixante-dix proches en faveur desquels il aura intercédé. Comment pourrais-je ne pas m’inquiéter et avoir peur ? Comment mon coeur pourrait-il ne pas trembler, quand le portail de l’intercession est fermé devant moi ? 

Ô mon Dieu, je Te supplie de ne pas me laisser mourir autrement que comme martyr pour Toi. Ô mon Dieu, je Te supplie de m’accorder [la possibilité de] massacrer Tes ennemis, puis d’être tué sous les ruines d’un bâtiment détruit par les Juifs et les croisés, et que les secours ne parviennent pas à déterrer mon corps, afin que mon cadavre se transforme en engrais humain qui donnera des fruits capables de nourrir un petit musulman qui deviendra un combattant du djihad en grandissant. »

« Le martyre – quel ravissement pour les hommes libres ! Il occupe tout leur être : ils y pensent avant de s’endormir, et après s’être réveillés, et même dans leurs rêves » 



« Le martyre – quel ravissement pour les hommes libres ! Il occupe tout leur être : ils y pensent avant de s’endormir, et ap rès s’être réveillés, et même dans leurs rêves... »

« Je voudrais être un obus de mortier que les croyants envoient en clamant ’Allahu Akbar’ »

"Autrefois, je ne souhaitais pas être dans la bande de Gaza, mais aujourd’hui j’aimerais m’y trouver. Je voudrais être un obus de mortier que les croyants envoient en clamant ’Allahu Akbar’. Ou une voiture piégée qui, tel un taxi, emporterait le plus grand nombre possible de Juifs en Enfer... Il me semble respirer l’odeur du Paradis en provenance de Gaza, comme si les portes du ciel s’étaient ouvertes en grand pour accueillir le peuple d’Allah et ses élus en première ligne... On attend en première ligne des gens comme Abou Moussab Al-Zarkaoui, Abou Layth Al-Libi, ’Omar Hadid et’ Imad Akel. Ô ! Puissiez vous aspirer au martyre pour la gloire d’Allah.



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