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Les Britanniques dans l’embarras / Eli Berdenstein, Amit Cohen et agences de presse – Maariv
Revue de la presse israélienne du service de Presse de l’ambassade de France en Israël
Article mis en ligne le 15 décembre 2009

Un magistrat britannique a émis un mandat d’arrêt contre le chef de l’opposition, Tzipi Livni, pour les crimes de guerre qu’elle aurait commis lors de l’opération Plomb Durci dans la bande de Gaza. Le mandat d’arrêt, qui a été émis à la demande d’avocats représentant des organisations palestiniennes, a été annulé lorsqu’il s’est avéré que Mme Livni ne se trouvait pas en Grande-Bretagne.

L’existence de ce mandat d’arrêt avait été révélée avant-hier par la chaîne al-Jazira, mais le bureau de Tzipi Livni et le ministère des Affaires étrangères avaient affirmé ne pas en avoir eu connaissance. Ce n’est que plus tard que l’on a eu confirmation qu’un mandat d’arrêt avait effectivement été émis mais qu’il avait été annulé, Mme Livni ne se trouvant pas dans le pays.

Ce mandat d’arrêt pourrait avoir des conséquences pour d’autres responsables israéliens qui étaient en fonction à l’époque de l’opération Plomb Durci, comme l’ancien Premier ministre Ehud Olmert.

Tzipi Livni était censée participer à une réunion du KKL, le Fonds national juif, et avait aussi prévu de rencontrer le Premier ministre Gordon Brown pour un entretien privé. Au bureau de Mme Livni on souligne qu’elle avait annulé sa participation à la réunion du KKL il y a déjà deux semaines, ses entretiens avec des officiels britanniques ne pouvant pas avoir lieu aux mêmes dates.

Tzipi Livni a quant à elle déclaré être fière de toutes ses décisions. « L’opération Plomb Durci a atteint ses objectifs, protéger les citoyens d’Israël et restituer à Israël sa capacité de dissuasion. Mme Livni continuera à exposer cette position dans le monde entier », a fait savoir son cabinet.

Le ministère britannique des Affaires étrangères, que ces informations auraient mis dans l’embarras, a déclaré hier : « La Grande-Bretagne est déterminée à faire tout ce qui est en son pouvoir pour faire avancer la paix au Proche-Orient et être un partenaire stratégique d’Israël. Pour cela, les dirigeants israéliens doivent pouvoir se rendre en Grande-Bretagne pour s’entretenir avec le gouvernement britannique. Nous nous empressons d’examiner les conséquences de ce cas ».

Des responsables israéliens affirmaient hier : « Ce mandat d’arrêt vient contredire les promesses faites par les dirigeants britanniques qui ont assuré à leurs homologues israéliens qu’ils ne risquent rien en se rendant en Grande-Bretagne. L’anomalie que crée la Grande-Bretagne en permettant la poursuite de responsables politiques israéliens fera en sorte que les hauts responsables israéliens ne s’y rendront plus et que la Grande-Bretagne ne sera plus associée au processus diplomatique au Proche-Orient ».



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