Après s’être opposé fermement au gouvernement israélien et à Benjamin Netanyahou, la Maison-Blanche et la diplomatie américaine changent soudain de stratégie. La visite en Israël d’Hillary Clinton, qui était attendue avec beaucoup de crainte à Jérusalem, a en fait marqué un virage inattendu de la politique Proche-Orientale des Etats-Unis. Après avoir encensé le président Mahmoud Abbas qui avait, selon elle, fait preuve de « leadership et de détermination sur la sécurité », elle a approuvé la déclaration de Benjamin Netanyahou qui estimait que « les Palestiniens n’avaient jamais demandé un gel de la colonisation dans le passé comme condition pour discuter avec les Israéliens ».
Affaibli, Obama est plus conciliant avec Israël
Jacques Benillouche - Slate
Article mis en ligne le 3 novembre 2009