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Sans limites
Albert Capino (le retour)
Article mis en ligne le 15 avril 2004

Pendant que se réunissaient à Paris 22 gamins israéliens et palestiniens pour une partie amicale de foot au Stade de France, certains de leurs aînés poursuivaient imperturbablement leur course à la bêtise et à l’horreur.

Un commando syro-palestinien projetait de faire d’une pierre deux coups en faisant sauter le musée de l’Holocauste à Budapest en Hongrie et en tentant d’assassiner le Président de l’Etat d’Israël Moshé Katsav, venu l’inaugurer.

Comme si cela ne suffisait pas, nos génies du terrorisme dont l’imagination est décidément sans limites, s’étaient mis en tête de perfectionner la bombe humaine à ceinture explosive, en y adjoignant une poche de sang contaminée, espérant ainsi transmettre le virus du sida aux blessés et aux secouristes.

S’il est un exemple de dégénérescence humaine, c’est bien celui-là. Pendant que des enfants tentent d’amorcer un dialogue de paix, des brutes obsédées par l’instinct de mort essaient de s’en prendre doublement au peuple juif : à sa mémoire et au représentant de son Etat.

Pendant que des équipes, multi-ethniques, multi-confessionnelles s’unissent internationalement pour trouver un remède à la pire endémie que le monde ait connu, des monstres essaient de répandre le mal volontairement.

Quand le monde libre aura enfin compris que sa liberté est contestée par une autre partie qui lui a déclaré la guerre, quand l’Europe se réveillera enfin de sa douce somnolence pour s’apercevoir qu’elle vit un cauchemar toute éveillée, peut être alors les morts des attentats de New-York, Bali, Karachi, Madrid, Tel-Aviv, Jérusalem, Falloujah et tant d’autres ne le seront pas pour rien.

Peut-être prendra-t-elle la mesure de la partie qui se joue à Washington aujourd’hui, en Irak demain, en Iran et à Ryad après-demain.

Peut-être décidera-t-elle aussi de ne plus museler ses médias publics, comme en France, d’informer ses citoyens au risque de les choquer, de déclencher une psychose.

Parce que l’horreur, ça se combat et qu’une psychose, ça se soigne. Pas les morts.

Albert Capino



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