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Gog et Magog, vers l’irréparable, 2ème partie
Par Jean Tsadik © Metula News Agency
Article mis en ligne le 7 avril 2004
dernière modification le 9 avril 2004

Les mêmes prestidigitateurs, d’ailleurs, affirment qu’il y aurait des causes conjoncturelles (générées par l’ensemble des éléments qui déterminent la situation économique, sociale, politique, à un moment donné (Larousse)) aux violences des islamistes et à leurs « succès » alors que nous n’y voyons essentiellement que les émanations d’un projet théologico-politique.

La différence est de taille entre les deux analyses, nos adversaires prétendant que les assassinats collectifs islamistes ont des causes, comme la pseudo injustice faite au peuple palestinien, et qu’il suffirait de « réparer » ces « injustices » afin d’apaiser la colère des intégristes musulmans. Nous, nous affirmons que si causes il y a, elles sont à chercher uniquement dans les désirs de panarabisation et d’islamisation du monde par les mondialo-hégémonistes musulmans. Et nous disons qu’il n’y a qu’à regarder vers l’Espagne, pour s’apercevoir que, même après avoir influé sur le changement de gouvernement sorti des urnes, même après que le nouveau Premier ministre ait annoncé le retrait du contingent ibérique d’Iraq (en faisant état d’une date buttoir), le sang des 200 victimes innocentes de la gare de Madrid n’aura pas rassasié la haine des Dhimis ressentie par les intégristes. Si bien qu’une nouvelle bombe islamiste a été découverte sur les rails du Madrid-Séville, qui aurait pu coûter la vie à des dizaines d’autres Espagnols.

Pour différencier l’agresseur de la victime, on peut aussi constater que les décisions d’intervenir en Afghanistan et en Iraq sont intervenues après les assassinats collectifs du 11 septembre 2001 aux USA et qu’à cette date, aucun soldat U.S ne se trouvait en opération contre un régime arabe ou musulman. Il faut aussi être stratégiquement mal voyant afin d’envisager qu’une organisation, quels qu’en soient les mobiles, puisse investir autant d’argent, autant de moyens, d’énergie, prendre autant de risques, tuer autant d’innocents, sans poursuivre un projet global bien précis, aussi dégénéré et incongru que ce projet puisse apparaître aux yeux monde laïc.

On peut rappeler également que le chef de l’Autorité Palestinienne a sacrifié les acquis des négociations d’Oslo et de Camp David en déclenchant l’Intifada, durant la période où le Premier ministre le plus ouvert à faire des concessions se trouvait au pouvoir à Jérusalem. Il est, de plus, trivial de constater que les nombreux retraits israéliens unilatéraux de territoires revendiqués par les dirigeants palestiniens, notamment les retraits de Bethlehem, Tulkarem et Jénine, se sont tous soldés par une recrudescence des activités terroristes visant à l’éradication de l’Etat hébreu. On peut aussi regarder plus près de nous et parvenir aux mêmes conclusions : Dès lors qu’Ariel Sharon, avec l’aval de George Bush, a annoncé le projet de retrait de Gaza, on n’assiste aucunement à l’intérieur de l’entité palestinienne à une préparation à la solution des deux Etats pour deux peuples, mais au contraire, à l’établissement d’une alliance officielle de gouvernement entre le chef du Fatah et les organisations islamistes mondialo-hégémonistes du Jihad et du Hamas, qui rejettent doctrinalement toute forme de règlement pacifique entre Israël et le monde arabe.

Que ce soit à considérer les Européens, les Américains, les Indiens ou les Israéliens, il n’est pas compliqué d’observer que tous voudraient parvenir à un compromis avec le monde islamique et qu’aucune de ces entités ne nourrit de visées expansionnistes sur le compte de territoires arabes ou musulmans. C’est là, en regardant l’euphorie hystérique avec laquelle les foules intégristes ont participé au dépeçage des 4 entrepreneurs américains en Iraq et des deux réservistes israéliens à Ramallah, c’est en observant la joie populaire qu’a procuré l’annonce des attentats du 11 septembre, du 11 mars et chacun des assassinats collectifs de civils israéliens, que l’on s’aperçoit que si l’islamophobie est un mot parfaitement creux, la haine du système laïc dans la rue arabo-islamique n’en est pas un.

En regardant les dizaines de milliers d’Ibères brandir des slogans en faveur de la paix, au lendemain même de l’agression non provoquée contre la gare de Madrid, on pouvait mesurer à quel point ces honnêtes gens sont ignorants des poussées telluriques qui continuent à menacer leurs existences. La vue de ces manifestants me rappelle, dans un tout autre registre et au sein d’une conjoncture très différente, les images des Européens qui manifestaient en faveur de la paix avec l’Allemagne en 1938. Les Espagnols de 2004 ignorent et veulent continuer d’ignorer que des compatriotes à eux vont encore mourirsimplement parce que l’Espagne, tout comme Israël et une partie de la France sont des Wakf - des colonies non arabes conquises temporairement par l’islam - et que, pour ceux qui les assassinent, il est du devoir de tout musulman de se sacrifier pour le maintien des Wakf dans le giron de l’islam, sans qu’aucun compromis politique ne soit envisageable. La rupture culturelle est telle, que l’énoncé de cette raison fait encore douter les occidentaux, en dépit des morts et de l’absence de motifs politiques alternatifs crédibles qu’il y a, dans leur environnement culturel, à expliquer ces assassinats. Pour ceux qui ont perpétré les meurtres collectifs de Madrid, cependant, le maintien des acquis de l’islam, fût-ce au prix de la vie de multitudes d’innocents, procède d’une logique forte, au point de justifier le sacrifice de leurs personnes.

En dépit de cette analyse effrayante et annonciatrice de lendemains difficiles, l’analyste considérera la menace islamiste contre l’occident comme momentanément non stratégique. En Vulgate, cela signifie qu’actuellement, la menace immédiate que fait peser le terrorisme islamiste sur la survie des systèmes démocratiques-laïcs n’est pas de nature à les renverser ou à les annihiler. C’est d’ailleurs l’argument que reprennent nombre d’intellectuels anti-israéliens lorsqu’ils considèrent les projets éradicationnistes du Hamas, du Jihad et d’Arafat à l’égard d’Israël. « Ils sont les faibles et n’ont pas le début des moyens nécessaires afin d’anéantir l’Etat hébreu ». Certes. Certes les 300 morts et les 2’000 blessés que leurs assassinats collectifs infligent à Israël durant les années d’Intifada ne sont pas de nature à ébranler les fondements de ce pays démocratique. Mais les islamistes, à ce stade des choses, empoisonnent notre existence et contribuent à la paupérisation relative de notre société. Ce rapport est d’ailleurs significatif de la menace immédiate que les phalanges islamistes font peser sur l’occident. Elles vont vous empoisonner la vie, elles vont s’appliquer à rendre chacun de vos trajets en TGV, chacun de vos vols de plus en plus risqués. Elles vont jeter des grains de sable dans tous les rouages de vos sociétés épicuriennes qu’elles détestent, bref, elles vont s’employer à vous rendre la vie beaucoup moins agréable et vos sociétés, beaucoup plus policières.

Car c’est, pour l’instant, à cet échelon que se situe le traitement du risque terroriste islamiste, qui peut êtregéré par la police et par les services de renseignements des Etats laïcs. Est-ce à dire que les intellectuels arabisants ont la raison pour eux lorsqu’ils appellent à ne « pas exagérer le risque islamiste », à refuser le concept de confrontation des civilisations au prétexte que l’ennemi ne possède pas les moyens de destruction nécessaires à soumettre les Rotariens, les Maçons, ceux qui n’embrassent pas la foi de Mohamed, les homosexuels, voués aux gémonies, et ces femmes-putes, qui travaillent et montrent leurs jambes à la place de cacher leurs contours et de se contenter de servir d’usines à fabriquer les hommes (exemples intégralement extraits de la charte du Hamas Ndlr.) ?

Ca n’est pas notre analyse, en tous cas, car le mouvement mondialo-hégémoniste islamiste a su adapter son combat au déséquilibre en matière d’armement conventionnel qu’il subit par rapport à ceux qu’il définit comme ses ennemis mortels. Les assassinats collectifs ne constituent qu’un palier dans cette confrontation inéluctable que les islamistes comptent imposer à l’occident incrédule et divisé. Selon leurs théories publiques, ils comptent combler leur handicap par le renoncement volontaire à leur existence terrestre et ils ont prouvé, aux quatre coins du monde, qu’ils sont effectivement prêts au martyre afin de faire triompher leur foi. Dans très peu de temps, les islamistes possèderont des moyens stratégiques de destruction massive et à ce moment-là, ce ne seront plus les forces de polices qui pourront les arrêter. A moins de réagir très rapidement et de concert, le réveil pourrait avoir lieu trop tard. 

A suivre…



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