Bien que présidant l’Union Européenne, la République Tchèque a annoncé ce soir qu’elle se retirait définitivement du processus de Durban, à la suite de l’allocution du Président de la République islamique d’Iran Ahmadinedjad, premier pays à parler dans le cadre de la conférence.
Ont été élus sans surprise pour former le bureau de la Conférence, Amos Waso, Ministre de la justice du Kenya comme président, ainsi que l’ambassadrice de Libye Najat All-Hajaji, le russe Yuri Boychenko, President du comité de rédaction, et toujours Cuba comme rapporteur.
De son côté, la France persiste à croire dans le dialogue multilatéral et prétend montrer sa vision jusqu’au bout, même si l’OCI (qui représente 57 pays) ou l’Egypte ont recommencé leur mantra autour de la diffamation des religions, et que cette conférence a de moins en moins à voir avec la lutte contre le racisme et les discriminations.