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Les B’nai Darfour « les enfants du Darfour »
Article mis en ligne le 29 mars 2009

Les noirs du Darfour subissent un génocide de la part de monstres faisant partie de la sois-disante religion de paix, d’amour et de tolérance. Nous n’avons pas vus les représentants et les fidéles de cette superbe religion d’amour manifester leurs colères contre les crimes qui y sont commis là-bas. Les arabes préfèrent fustiger le pauvre peuple d’Israël.

Ces réfugiés ont marchés des milliers de kilomètres et le seul pays qui les as accueillis c’est Israël, chose qu’aucun pays arabe ne ferais. Ils ont trouvés un havre de repos et de paix, permettant ainsi à Israël de réaliser sa promesse de « lumière des nations ».

Voici la traduction en français

« Je suis ici parce que mon village a été attaqué »

En 2008 la pire crise humanitaire du monde continu à prendre de l’ampleur,plus de 2 millions d’Africains noirs ont fui ce génocide cherchant asile dans les pays voisins la plupart se sont enfuis au Tchad et en Égypte

Les actes horribles du gouvernement et des milices Janjaweed : massacres viols de milliers de femmes et de petites filles, la destruction de familles africaines noires et le déplacement de millions de personnes dans les pays voisins...

Yassin, Ismael, Duob et Ishaq ont fui le génocide du Soudan pour l’Égypte. Sans aucun droit et en but à la discrimination, désespérés, ils entreprirent un voyage hasardeux, à pied, à travers le désert du Sinaï pour rejoindre Israël, voici leur histoire :

L’assistante sociale : « La raison pour laquelle ils se sont enfuis en Égypte c’est que c’est un pays proche et même s’ils sont musulmans comme les Égyptiens, ils subissent des discriminations pas seulement par le gouvernement égyptien mais aussi par les Égyptiens eux-mêmes qui les mettent immédiatement à part à cause de leur couleur, de leur race différente, parce qu’ils ne sont pas arabes ils sont noirs »

Yassin : " il s’est passé tant de choses en Égypte que je n’ai pas le temps de tout raconter mais tous les jours là-bas on entend qu’il y a un Soudanais qui a été tué ici ou là par exemple une personne qui a travaillé et qui demande son salaire à la fin du mois on le tue ou on le jette par la fenêtre, les femmes en Égypte travaillent comme femme de ménage et chaque mois il y a des cas de femmes qu’on jette par la fenêtre, oui ça arrive beaucoup en Égypte

Duob : les gens dorment dans un parc comme celui-ci parce qu’ils n’ont pas d’endroit où dormir et ils n’ont pas d’argent pour louer une chambre ou une maison ou quelque chose, le gouvernement égyptien nous a demandé de quitter ce parc mais nous n’avions nulle part où aller alors ils ont commencé à nous battre, à nous jeter de l’eau et beaucoup d’enfants sont morts même certains de mes amis sont morts donc à ce moment nous avons décidé de quitter l’Égypte par n’importe quel moyen parce que c’était mieux de quitter l’Égypte même si l’un de nous se faisait tuer »

Ismael : « Ã§a été très difficile de traverser, j’ai dû bâillonner mes enfants pour qu’ils ne fassent pas de bruit »

Dans la manifestation :
« les forces Janjaweed sont actives au Soudan, la stratégie du gouvernement est de créer une région entièrement arabe »

Ishaq : « il est très difficile de décrire ces gens parce qu’ils sont noirs comme moi et ceux qui disent qu’ils sont arabes au Soudan, depuis le Président et son staff, ils disent qu’ils sont arabes. O.K. je vais poser une question, le mot arabe le mot arabe en lui-même est-ce que c’est un groupe ethnique ? Ou est-ce la religion comme l’Islam ? Ils dénient tout le temps ils ne sont pas capables de répondre à cette question.
Quand je me souviens de ce que j’ai moi-même vu tout ce par quoi je suis passé, ça me rend malade, je ne veux pas pleurer comme un petit garçon,vous savez, je ne veux pas me rappeler les choses terribles, tout le monde sait ce qui se passe au Darfour, je dois rester fort.

Duob sur scène : « je vais commencer à chanter et la 1ère chanson parle de l’armée israélienne, vous voyez cela, j’aime ces gens parce que quand j’ai traversé la frontière, ce fut un grand jour, c’est un jour que je n’oublierai jamais dans ma vie »

Ishaq : « la première chose que j’ai faite, j’ai pleuré en fait parce que vous savez, vous devez allez quelque part, vous savez, venir en Israël, c’est quelque chose que je n’aurais jamais pu imaginer de toute ma vie »

L’assistante sociale : « la communauté du Darfour s’est organisé elle-même vraiment rapidement et a organisé une sorte de réseau qui peut aider ceux qui viennent du Darfour et même d’autres parties du Soudan »

Yassin, le dirigeant des Bné Darfour : « les réfugiés s’entraident eux-mêmes nous avons développé cette idée pour former les B’nai Darfour Israel

Abri pour les réfugiés, dans le sud de Tel Aviv :
Ali pourriez-vous nous dire s’il vous plait, vous savez nous sommes ici avec des étudiants de l’Université ouverte, ils aimeraient vous poser quelques questions, est-ce que c’est possible ? ils aimeraient vous rencontrer pour vous poser des questions, c’est possible ?

Militant du Forum des droits de l’homme :
Résoudre le problème des réfugiés de manière parfaite est impossible mais nous en tant que société civile, nous sommes ici pour défendre les droits fondamentaux et c’est pour cela que nous sommes ici pour leur porter assistance.

A la descente du bus : « nous vous attendions »

Un membre des Braslav : « nous ne parlons pas la même langue, vous savez, la musique c’est un monde différent qui n’est pas de ce monde-ci mais de là-haut, nous la faisons descendre »

Ils trinquent dans la chambre : « Léhaïm » (à la vie)
« je veux dire à Sigal, chaque voix de ces hommes parce que cela fait longtemps qu’ils sont là sans travail sans permis, alors essayez d’intervenir auprès de Sharon qui travaille pour le Haut Comité des Nations-Unies aux réfugiés

  • Sharon travaille nuit et jour, il y a trop de réfugiés qui arrivent et les Nations Unies n’ont pas assez de moyens, vraiment, ils travaillent nuit et jour, ne pensez pas qu’ils sont paresseux, ils n’ont pas assez de personnel pour prendre en charge toutes les demandes des nouveaux arrivants. »

Sharon Zamir, employée du Comité des Nations-Unies aux Réfugiés :
« je ne vais pas vous prendre trop de temps, j’ai déjà parlé avec la mariée et je les ai félicité pour cette soirée spéciale, bien que vous ne soyez pas dans votre pays, vous êtes nos invités ici en Israël »

« nous n’étions pas prêts à cet afflux de réfugies, si on revient 1 ou 2 ans en arrière, nous parlons de peut-être une centaine de demandes par an alors qu’aujourd’hui il y en a plusieurs milliers, un demandeur d’asile peut attendre des années avant que son statut soit fixé »

Ishaq : « j’attends et je patiente, nous avons une organisation B’nai Darfour, nous parlons sans arrêt avec le Directeur de cette organisation à propos de notre avenir »

« Voici une pétition contre la manière dont le Gouvernement Israélien s’occupe des réfugiés du Darfour et du Soudan, 200 écrivains, auteurs et artistes ont signé une pétition et nous demandons au gouvernement de faire une nouvelle loi pour accorder immédiatement l’asile aux réfugiés du Darfour et du Soudan »

Ismael : « nous sommes dans les escaliers, nous frappons à la porte et demandons de l’aide et ils ouvrent les portes pour nous, ils nous aident pour cette fois, nous ne savons pas si nos problèmes se termineront demain ou après-demain ou dans un an, nous ne savons pas »

Ishaq : « ce qui va arriver dans le futur, nous ne savons pas exactement, non »



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