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Le programme nucléaire iranien « n’a aucune finalité civile » selon Nicolas Sarkozy
Google | AFP
Article mis en ligne le 16 janvier 2009

Le programme d’enrichissement nucléaire iranien « n’a aucune finalité civile », a affirmé vendredi le président Nicolas Sarkozy dans ses voeux au corps diplomatique. « L’AIEA (Agence internationale de l’énergie atomique) souligne les progrès rapides et préoccupants du programme d’enrichissement iranien, dont chacun sait qu’il n’a aucune finalité civile », a dit M. Sarkozy.

« Le moment approche où un choix devra être fait par les dirigeants iraniens : soit ils provoquent une grave confrontation avec la communauté internationale, soit, ce que la France souhaite, on arrive enfin à une solution dans la négociation engagée depuis, tenez-vous bien, cinq ans », a-t-il ajouté.

L’Iran assure que son programme nucléaire n’a qu’une finalité civile.

Le chef de l’Etat s’est dit persuadé de la volonté des six puissances (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Grande-Bretagne et Allemagne) négociant avec Téhéran d’avoir « un dialogue ouvert et direct ».

« La recherche d’un accord est possible », a insisté Nicolas Sarkozy, ce sont les dirigeants iraniens qui doivent maintenant choisir".

Un rapport parlementaire français publié le mois dernier a conclu que les visées militaires du programme nucléaire iranien ne faisaient « plus de doute », ajoutant toutefois que les possibilités de négociations avec le régime de Téhéran n’étaient pas épuisées.

Les six puissances (Etats-Unis, Russie, Chine, Grande-Bretagne, France et Allemagne) impliquées dans les discussions sur le programme nucléaire iranien se réuniront au niveau ministériel mardi matin au siège des Nations unies à New York, aux côtés de plusieurs pays arabes, selon des sources onusiennes.

Les six pays ne partagent pas le même avis sur la politique à suivre pour faire renoncer l’Iran aux prétentions nucléaires militaires dont elle est accusée. La Russie et la Chine sont ainsi très réservées sur l’efficacité de nouvelles sanctions contre le régime de Téhéran.

Le président élu américain Barack Obama, qui entre officiellement en fonction le 20 janvier, a promis de suivre « une nouvelle approche basée sur le respect et sur une volonté de dialogue » avec Téhéran, contrairement au président George W. Bush qui a refusé d’engager un véritable dialogue.

Le Conseil de sécurité de l’ONU a déjà adopté quatre résolutions, dont trois assorties de sanctions, exigeant de l’Iran qu’il suspende son programme d’enrichissement d’uranium.



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