La tenue d’un sommet arabe sur la guerre à Gaza, vendredi à Doha, est incertaine, le quorum n’ayant pas encore été atteint, selon le secrétaire général de la Ligue arabe Amr Moussa. Avant de quitter le Caire, plus tôt dans la journée, le chef de la Ligue arabe avait tenu des propos similaires, mais évoqué l’approbation de 14 pays.

Entre-temps, l’Irak est revenu sur son approbation, a précisé Amr Moussa de Koweït, où un sommet économique arabe est prévu les 19 et 20 janvier.

Le Premier ministre qatari, cheikh Hamad Ben Jassem Al-Thani, avait tiré à boulets rouges sur certains pays arabes « aux ordres de l’Occident », visant implicitement l’Egypte et l’Arabie saoudite et suggérant un « gel » de l’initiative égyptienne pour une sortie de crise négociée.

L’Egypte et l’Arabie saoudite ont estimé ce sommet « prématuré » et risquant de torpiller des pourparlers cruciaux pour en finir avec la guerre de Gaza sur la base du plan égyptien.

« L’image du monde arabe est très mauvaise », a encore dit M. Moussa mercredi, en référence à ces divisions. Il a jugé qu’il fallait « les surmonter et non les aggraver ».

L’Egypte s’estime en butte à une « campagne médiatique », avec la chaîne satellitaire arabe Al-Jazira (basée au Qatar) en première ligne, contre son plan de négociation entre Israël et le Hamas.