La « fausse alerte » des grands magasins « Printemps » à Paris ne doit pas se transformer en arbre qui cache la forêt. L’enquête dira – sans doute assez rapidement – si le dépôt de cinq bâtons de dynamite sans détonateur ni système de mise à feu est dû à un « isolé » plus ou moins perturbé ou à un de ces groupuscules violents qui s’agitent à l’ultra-gauche, mais le consensus est absolu tant au sein des services de sécurité que chez les experts indépendants : cette menace d’attentat n’a rien à voir avec une quelconque « filière djihadiste ». Dans l’heure qui suivait la découverte de ces explosifs, nous avions déjà, à l’ESISC, démontré l’absurdité de cette « piste islamiste ».
La menace venue d’Afghanistan est sérieuse
Par Claude MONIQUET Président de l’ESISC
Article mis en ligne le 19 décembre 2008