Les autorités iraniennes ont annoncé, durant la journée de samedi, la mise à mort (par pendaison) d’un citoyen condamné par un « tribunal révolutionnaire », il y a cinq mois, pour ses « missions d’espionnage au service de l’ennemi israélien ».

Homme d’affaires, travaillant régulièrement pour le compte de l’armée et des services secrets de la République islamique, âgé de quarante trois ans, Ali Ashtari a notamment transmis, d’après ses juges, des renseignements militaires d’une « haute importance » à des agents du Mossad.

Selon les médias de Téhéran, « Ashtari a fait des aveux complets » durant les interrogatoires menés par le contre-espionnage iranien, et a notamment avoué avoir communiqué aux Israéliens des « informations sensibles sur certains sites disséminés dans tout le pays », en échange de diverses sommes d’argent.

Interpellé en juin dernier, accusé « d’agissements mettant en danger la sécurité de l’Etat », du « matériel hyper-sophistiqué, que lui avait confié le Mossad » aurait également été retrouvé à son domicile.

Tandis que tout au long du procès, l’avocat d’Ashtari n’a cessé de clamer l’innocence de son client, l’agence de presse officielle Fars a pour sa part annoncé qu’Ashtari « a tout avoué » et « demandé à ses juges d’avoir pitié de lui », ce qu’il n’a de toute façon obtenu.

Rappelons que le journal pro-syrien qui paraît à Beyrouth, A-Safir, a diffusé il y a environ deux semaines une nouvelle selon laquelle un « réseau d’espionnage sioniste » avait été démantelé au Liban où il aurait fonctionné « durant les deux dernières décennies », au cours desquelles « il a fourni au Mossad des renseignements touchant à tous les domaines de la vie » au pays du Cèdre, ainsi que « des photos de bases militaires du Hezbollah ».

Enfin, A-Safir indiquait que les « espions arrêtés avaient noué des liens solides avec des organisations palestiniennes », tout en « observant de très près le territoire syrien, sur lequel ils ont sans doute pris part à l’assassinat d’Imad Moughnieh », le numéro deux du Parti de Dieu liquidé en plein cœur de Damas, il y a près de neuf mois.

Sécurité

"Elimination d'Ahmadinejad", dÈmenti de Yaalon

Cinq jours après avoir annoncé son intention de rejoindre les rangs du Likoud, l’ancien chef d’état-major, Moshé Yaalon, a déclaré lors d’un entretien accordé au Sidney Morning australien, que l’Etat hébreu doit examiner «toutes les possibilités» face à la République islamique d’Iran, parmi lesquelles l’élimination du président Mahmoud Ahmadinejad.

«Nous devons affronter l’Iran de manière immédiate», a-t-il ajouté, «et la seule façon de garantir la stabilité du Moyen Orient est de vaincre le régime de Téhéran».
Dans la journée de dimanche, Yaalon a néanmoins démenti, sur le site Internet du quotidien Maariv, avoir tenu de tels propos.

Les groupes palestiniens ont tiré, durant la journée de samedi, plusieurs roquettes de type Qassam contre le territoire israélien ; l’une d’elle a atterri dans un terrain vague situé dans les limites du Conseil régional Hof Ashkélon.

Un second engin a explosé dans un verger du Conseil régional de Shaar Hanéguev, et le troisième à proximité de la barrière de sécurité construite non loin de Sdérot. On n’a signalé ni blessé, ni dégât.
Peu après, l’armée de l’air a pour sa part mené une opération contre une cellule palestinienne opérant à parti du nord de la bande de Gaza, à proximité de Beit Hanoun, dont les membres ont été touchés.
Les services médicaux du Hamas n’ont toutefois publié aucun bilan précis du raid.

Alors que le Secrétaire général du parti Shass (orthodoxe sépharade) a récemment confié, au cours d’un entretien accordé au quotidien Maariv, que sa formation politique «souhaite obtenir le ministère de l’Education» - le leader «spirituel» de cette dernière, le rabbin Ovadyah Yossef, a suscité l’indignation de nombreux politiciens israéliens, et des commentaires cinglants dans la presse, en déclarant, samedi soir, au cours de son «allocution traditionnelle», que les «professeurs d’établissement laïcs sont des ânes, et leurs élèves, des enfants perdus parmi les non-juifs».

Selon Yossef, les cours d’histoire qui sont donnés dans ces écoles («où il n’y a ni observance du jour du shabbat, des fêtes, ni connaissance, et où les enseignants eux-mêmes sont des abrutis finis») consistent à apprendre aux enfants «toutes sortes de bêtises concernant les nations du monde».
Le rabbin, tenu pour un «sage bénéficiant de l’inspiration divine» par les membres du Shass qui le révèrent, s’est ensuite lancé dans des jeux de mots expliquant ainsi «qu’une seule lettre», en l’occurrence le ‘het, sépare le mot «professeurs» (en hébreu : «morim») du mot «ânes» («hamorim»).

Cela étant, il a invité ses auditeurs à faire en sorte de ne pas «irriter les laïcs», avant de leur donner des conseils pratiques jugés «délirants» par les médias israéliens : «N’utilisez qu’un langage agréable avec eux, ne vous énervez pas, n’élevez pas le ton, ne dites pas au laïc : ‘tu es une ordure’, ni ‘tu es un bouffon’, car il pourrait vous haïr et vous n’en auriez aucune espèce de profit ; non, ce qu’il faut lui dire, c’est : ‘tu es un sage, tu es vraiment très intelligent, et ton père, qu’il repose en paix, était un génie à l’échelle mondiale, ce qui est un mensonge, puisque son père était tout sauf un génie, et pourtant, ces compliments inspireront très certainement à votre interlocuteur un sentiment de honte».

Parmi les nombreuses personnalités scandalisées par les propos du rabbin Ovadia Yossef (Shass, orthodoxe sépharade), selon lequel les enseignants laïcs sont des «ânes» et des «abrutis finis», la dirigeante du parti Kadima, Tzipi Livni, a déclaré dimanche après-midi, au cours d’un congrès qui s’est déroulé à l’université de Tel Aviv : «J’ai entendu ce que les gens du parti Shass ont à dire concernant les établissements scolaires non religieux, et avec cela, ils exigent le ministère de l’Education ! Je sais parfaitement à quoi ressemblera ce ministère s’il tombe entre leurs mains, et je dis non ! Il existe sans doute certaines personnes qui seraient prêtes à le leur confier, mais certainement pas moi».

S’adressant directement aux étudiants présents lors de cette rencontre, la ministre des Affaires étrangères a lancé : «Que tous ceux qui souhaitent que le Shass prenne la responsabilité de l’éducation de nos enfants ne votent pas pour moi».

Zeev Jabotinsky, le petit-fils du fondateur du courant sioniste dit “révisionniste”, Vladimir Zeev Jabotinsky, a annoncé, au cours d’une conference de presse qui s’est déroulée dimanche, son intention de rejoinder les rangs du Likoud, lequel est censé représenter aujourd’hui l’idéologie de son grand-père.

«Nous espérons qu’un Likoud fort, dirigé par des hommes tels que Benjamin Nethanyahou et Benny Begin, ira aux prochaines élections pour encourager tout le peuple d’Israël et notre Etat à s’engager sur une voie nouvelle susceptible d’apporter des solutions à nos problèmes», a-t-il indiqué.
De son côté, le chef de l’opposition a déclaré : «C’est pour notre famille politique un grand honneur d’accueillir parmi nous un homme tel que Zeev Jabotinsky, dont les valeurs et l’expérience seront d’une grande utilité à tous les partisans du Likoud comme à l’ensemble des habitants dIsraël, quelles que soient par ailleurs leurs tendances politiques».

Saïf al-Islam Kadhafi, le fils du dirigeant libyen, Mouammar Kadhafi, a déclaré samedi, au cours d’un entretien accordé aux représentants de plusieurs agences de presse étrangères, que son pays a «l’intention d’investir environ cent milliards de dollars dans des projets de coopération avec les Etats-Unis».

Longtemps tenus pour le symbole de «l’arrogance impérialiste» par les théoriciens de la révolution libyenne, les USA sont aujourd’hui une destination privilégiée pour la jeunesse du pays soucieuse d’entreprendre de hautes études, et Saïf al-Islam a notamment annoncé qu’il souhaite permettre à des milliers d’étudiants supplémentaires, qui formeront «l’élite de demain et représenteront la Libye devant toutes les nations du monde», de s’inscrire dans des universités américaines.

L’ancien député et Secrétaire général du parti arabe antisioniste Balad, Azmi Bishara, actuellement en fuite après avoir été soupçonné d’entretenir d’étroites relations avec le parti de Dieu de Hassan Nassrallah, a violemment dénoncé, dans un entretien accordé à la chaîne de télévision du Hezbollah, Al Manar, le «blocus inhumain auquel Israël soumet les habitants de la bande de Gaza».

Il a appelé toutes les «forces démocratiques» a «faire pression» sur l’Etat hébreu, duquel il est par ailleurs toujours citoyen et continue à bénéficier de divers avantages, afin de l’obliger à «permettre au peuple palestinien de vivre normalement».
Enfin, l'ex-dirigeant de Balad a «mis en garde» le gouvernement d’Israël, et indiqué qu’en cas «d’agression», le prix qu’il lui «faudra payer sera très élevé».

Autorité palestinienne : "Nous attendrons jusqu'au début de l'an prochain, et si des pourparlers de réconciliation nationale (entre le Fatah et le Hamas) n'ont pas débuté, je prendrai un décret présidentiel appelant à des élections anticipées", a déclaré le président de l'AP, Mahmoud Abbas à Ramallah, devant le comité central de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP).

Justice : Le tribunal de Tel-Aviv a condamné huit néonazis reconnus coupables d'actes de violence, de racisme et autres délits, à des peines allant de un à sept ans de détention.

Economie : Le taux directeur diminuera d'un quart de point pour être fixé à 2,75% en décembre, atteignant ainsi son taux le plus bas de toute l'histoire du pays, a annoncé Stanley Fisher, le gouverneur de la Banque d'Israël.

Politique : Binyamin Netanyahou donnera une conférence de presse dimanche à Métsoudat Zeev et présentera à cette occasion un nouveau membre du Likoud: après Beny Bégin et Dan Méridor, c’est Zeev Jabotinsky, le petit-fils du fondateur du mouvement Beitar qui se joint au parti de droite.

ITALIE : Le Vatican a officiellement pardonné la "fanfaronnade" de John Lennon qui avait affirmé en 1966 que les Beatles étaient "plus célèbres que Jésus-Christ".

USA : Le président israélien Shimon Peres arrivé en début d'après-midi à l'aéroport militaire d'Andrews, a été accueilli à Blair House, la résidence des hôtes étrangers face à la Maison Blanche, et rencontrera George Bush ce lundi, ainsi que d'autres membres de son administration.

INDE : Le Dalai Lama s'est exprimé à Daramsalah lors d'une réunion destinée à remettre en question pour la première fois, la stratégie de "la voie du milieu" adoptée en 1988, afin d'obtenir l'indépendance du Tibet. "Si nous ne sommes pas prudents et réfléchis dans nos programmes, nous risquons un échec", a-t-il estimé.

USA : L'Institut de l'œil de Cincinnati, a greffé une prothèse d'iris à un enfant de 7 ans, qui est né sans iris. Le chirurgien Michael Snyder a indiqué que si tout se passait bien sur le premier, le second œil de Nathaniel recevrait sa prothèse d’ici un mois ou deux.