Le week-end dernier, quelque 20 roquettes Qassam et Grad (de fabrication iranienne) ont été tirées sur la région du Néguev occidental et sur Ashkelon. L’un d’elles a atteint un pylône électrique à Sdérot (vendredi 14 novembre), blessant une femme de 80 ans par des éclats d’obus. Sept autres personnes ont été traitées pour choc. Une autre roquette a explosé dans un kibboutz de la région, endommageant des maisons. Ce même vendredi, 4 roquettes ont visé la ville d’Ashqelon, à 12 km au nord de la bande de Gaza.
Dans la semaine du 9 au 15 novembre, tous les points de passage entre Israël et la bande de Gaza ont été fermés sur ordre du ministère de la Défense. Seul le point de Nahal Oz, utilisé pour le transfert de fuel, a été rouvert les 11 et 12 novembre, ainsi que le passage d’Erez, par lequel transite l’aide humanitaire, demeuré ouvert.
Le Premier ministre Ehud Olmert a déclaré en réunion ministérielle (16 novembre) : « Ce week-end a été marqué par un nouveau cycle de violence entre nous et le régime terroriste qui contrôle la bande de Gaza. Il y a plusieurs mois [trêve du 19 juin 2008], les organisations terroristes se sont engagées dans cet accord dont le but était d’atteindre le calme. Elles ont récemment et de façon répétées violé cet accord, soit en creusant des tunnels pour commettre des attaques et des attentats-suicides contre des Israéliens, soit en tirant des roquettes Qassam et Grad sur la population civile, soit en tentant d’attaquer les forces de l’armée près de la clôture frontalière. »
« Nous ne pouvons tolérer le prix que les organisations terroristes tentent de nous faire payer » a encore déclaré le Premier ministre, mettant l’accent sur les Israéliens de la région visés par les tirs : « Nous avons agi et nous agirons avec tous les moyens adéquats pour empêcher une situation dans laquelle le « calme » travaille contre la sécurité des citoyens d’Israël. »
Ehud Olmert, suite à une réunion vendredi dernier avec les institutions de la Défense et le corps juridique, a demandé qu’il lui soit soumis des propositions en vue d’un plan d’action contre le Hamas et son bras militaire. « Nous emploierons la force nécessaire pour répondre à ces violations de la trêve » a terminé le Premier ministre.
La ministre des Affaires étrangères Tsipi Livni a également déclaré : « L’autre côté [le Hamas] doit comprendre qu’il y a des moments où Israël dit « assez, c’est assez » ».