Le président russe, Dmitri Medvedev, a déclaré mardi, à Moscou, en guise d’ouverture à sa rencontre avec le Premier ministre israélien, Ehud Olmert, que son pays « entend continuer à jouer un rôle majeur au Moyen Orient », avant d’ajouter à l’adresse du chef du gouvernement israélien : « Il y a longtemps que je ne suis plus allé à Jérusalem, et je répondrai volontiers à votre invitation ».

Les deux leaders devaient ensuite aborder, en compagnie du ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavroff, la question du nucléaire iranien et celle des fournitures en matériel militaire qu’assure la Russie à « certains pays de la région », parmi lesquels la République islamique d’Iran, la Syrie et des groupes armées opérant à partir du sud-Liban, comme le parti de Dieu, et certains mouvements palestiniens.

« Cette rencontre », a notamment indiqué Medvedev, « constitue une excellente occasion de poursuivre le processus de rapprochement où sont engagés l’Etat hébreu et la Russie, entre lesquels existe déjà une alliance économique stable et solide, qui débouchera, comme nous l’espérons tous, vers d’autres projets et une coopération élargie à tous les domaines ».

Olmert a pour sa part estimé que les relations russo-israéliennes « revêtent une grande importance » : « La Russie est une puissance mondiale », a-t-il estimé, « et en tant que telle, son influence dans les affaires du Moyen-Orient est considérable ».
Rappelons que la veille, le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavroff, s’était engagé auprès d’Ehud Olmert à ne pas soutenir les tentatives de développement du programme iranien, si celui-ci ne se limite pas à des « objectifs purement civils », et a faire tout ce qui lui sera possible pour œuvrer à la libération du soldat de Tsahal détenu depuis 2006 par le Hamas, Guilad Shalit.

Sécurité

Barak : "L'armée doit être prête"

Le ministre israélien de la Défense, Ehud Barak, a déclaré, mardi après-midi, lors d’une visite effectuée sur le plateau du Golan où il s’est entretenu avec des responsables militaires et des soldats servant dans la région, que «cette frontière est la plus tranquille de toutes celles que nous avons, car le vrai point sensible se situe le long de la ligne de démarcation avec le Liban, mais dans tous les cas, l’armée doit demeurer prête et vigilante».

Concernant l’actuel processus diplomatique et les pourparlers indirects avec le pouvoir syrien, le chef du parti Travailliste a par ailleurs indiqué : «Nous avons conscience de toutes les possibilités qu’impliquent ces échanges avec le gouvernement du président Bachar el-Assad, même s’il est encore trop tôt pour dire ce qui en résultera vraiment».

La groupe alimentaire Tnuva devra verser 55 millions de shekels d'indemnisation à ceux d'entre les acheteurs de ses produits qui, au milieu des années 90, ont consommé des laitages où des traces de silicone ont été trouvées et qui en ont subi diverses conséquences, sur le plan médical.

Tel est le verdict prononcé, mardi après midi, par le tribunal de district de Tel Aviv, dix ans après qu'ait éclaté le "scandale de la silicone", considéré alors comme l'affaire la plus grave, dans ce domaines, dans l'histoire du pays, à la suite de la publication d'un article révélant les faits et paru le 31 août 1995.
Le juge a notamment déclaré, après avoir rendu le verdict : "La compagnie Tnuva a trompé le public sciemment, en toute connaissance de cause, sans aucun souci ni considération sanitaire".

Le porte-parole du Hamas, Fawzi Barhoum, a publié mardi un communiqué dans lequel il accuse le «lobby juif» d’être à l’origine de la crise financière que traverse actuellement l’Amérique, où selon lui, «les juifs contrôlent le système bancaire, mais également les élections qui se déroulent actuellement, afin de conditionner la politique étrangère de toute nouvelle administration, et de garder la haute main sur l’argent américain, le gouvernement et l’économie».

Barhoum s’interroge par ailleurs sur le degré de «franchise» du président George Bush, et se demande s’il osera «avouer devant toute la nation américaine que le lobby juif est directement impliqué dans cette catastrophe».

L’ancien chef du Bureau américain de lutte antiterroriste et haut responsable de la CIA, Cooper Blake, a révélé dans un entretien accordé au magazine masculin «Man», publié lundi, que les services secrets de son pays avaient déployé plus de «cent espions» sur l’ensemble du territoire afghan, dans les mois qui ont précédé les attaques du 11 septembre 2001 contre le World Trade Center, mais qu’en dépit de ces efforts, il n’a pas été possible d’empêcher les terroristes opérant pour l’organisation d’Oussama Ben Laden, de «passer à l’acte».

«Lorsque je repense à la période qui s’est écoulée juste avant la destruction des deux tours, ce qui m’arrive d’ailleurs souvent», a-t-il déclaré, «je ne parviens pas à me figurer ce que nous aurions pu entreprendre pour éviter cette tragédie».

Nouvelles frappes de l’armée de l’air turque, dans la soirée de lundi, contre des camps du PKK, au nord de l’Irak, suivies d’une annonce des autorités d’Ankara, diffusée mardi matin, selon laquelle les opérations de représailles, après la mort de dix-sept soldats, vendredi dernier, se poursuivront tant que l’administration irakienne continuera à assurer son soutien aux rebelles kurdes installés dans la région.

Selon les renseignements dont disposent les services de sécurité turcs, «plusieurs milliers» de combattants du PKK (d’inspiration marxiste-léniniste) ont trouvé refuge dans les montagnes du nord de l’Irak, pour y installer «des dizaines de bases».
Rappelons que le chef de l’Etat, Abdullah Gül, a récemment affirmé que le gouvernement allait accorder la «priorité absolue» à la lutte contre les activistes du Kurdistan irakien, et envoyer des renforts en effectifs et en matériel dans les zones frontalières avec l’Irak.

Selon l’édition de mardi du quotidien arabe Al Hayat, qui paraît à Londres, le gouvernement du président Bachar el-Assad «n’est pas disposé à tenir compte des mises en garde américaines» - destinées à empêcher Damas de s’ingérer dans les affaires politiques et militaires du pays du Cèdre sous prétexte de «menaces terroristes contre des intérêts syriens» au lendemain des attentats sanglants de Tripoli et de Damas - et continue à déployer des troupes et du matériel le long de sa frontière avec le Liban.

Selon le journal londonien, qui citait plusieurs témoins, l’armée syrienne a d’abord pris position dans le secteur est de la ligne de démarcation, tout au long de laquelle ont ensuite été installés des «points de passage», laissant craindre une incursion prochaine sur le territoire libanais.

Walid Jumblatt, le leader de l’opposition druze anti-syrienne au Liban, a publié un éditorial, mardi matin, dans Al-Anbaa (l’organe de son parti), dans lequel il affirme que «les Libanais sont tous unis dans le combat contre Israël», et qu’il existe «un consensus national selon lequel l’ennemi, c’est Israël».

Le dirigeant kurde a estimé que cette «perception de l’adversaire» n’est pas prête de changer, quels que soient par ailleurs les clivages religieux, politiques, ethniques, culturels ou autres, entre les différentes communautés qui tentent de «cohabiter pacifiquement» au pays du Cèdre.
«Il n’y a pas un seul Libanais qui acceptera de livrer le Liban aux avions ou aux tanks des israéliens», a-t-il ajouté, avant de «féliciter» les armées arabes qui, d’après lui, ont «déboulonné le mythe de l’invincibilité de l’armée israélienne», au cours de la guerre du Kippour, en octobre 1973, dont les Syriens célèbrent d’ailleurs cette semaine la «victoire».
Enfin, Jumblatt a appelé les libanais à la «réconciliation afin de s’entendre sur un programme stratégique face aux nouvelles menaces d’Israël contre le Liban».

Economie : «L'économie israélienne demeure forte, stable, et peut résister aux fluctuations de la crise financière, et même affronter de nouvelles épreuves», a affirmé mardi le Pr. Stanley Fisher, le gouverneur de la Banque d'Israël.

Société : Tsahal a arrêté un Libanais en possession de huit kilos de haschisch qu'il tentait d'introduire en Israël. C'est le troisième trafiquant de drogue libanais arrêté en Israël, en l'espace de quelques mois.

Sécurité : La presse israélienne a publié des témoignages inédits issus du rapport de la commission d'enquête Agranat, sur la Guerre de Kippour. Ces informations étaient jusqu'alors classées secrètes dans les archives de Tsahal.

Société : La mairie de Jérusalem lutte contre les poseurs d’affiches collées illégalement dans la ville, à savoir ailleurs que sur les 400 tableaux destinés à cet usage, et pour lequel un paiement est requis. Une amende de 430 shekels par affiche pirate sera désormais imputée aux contrevenants.

Education : Ce matin encore les enseignants du secondaire poursuivent leur grève perlée, et les cours ne débuteront qu'à 9 heures dans la plupart des établissements scolaires du pays.

Société : Selon une enquête effectuée auprès des services vétérinaires municipaux, 20.000 personnes possèdent des chiens à Tel Aviv, 15.000 à Jérusalem, 12.000 à Haïfa et 4.200 à Herzliya.

Sécurité : Durant la nuit de lundi à mardi, les soldats deTsahal ont appréhendé 19 terroristes palestiniens recherchés par les services de sécurité, dans diverses localités de Judée-Samarie, auxquels ils ont été confiés pour interrogatoire.

Archéologie : Des archéologues ont découvert les vestiges d'un caveau datant de l'époque du Second temple, sur lequel ils ont pu déchiffrer l'inscription "Fils du Grand Prêtre", dans un site au nord de Jérusalem.

Société : A l'occasion des fêtes, de nombreuses entreprises et associations ont choisi d’offrir à leurs employés des présents issus d'ateliers employant des personnes handicapées, ou encore produits par de jeunes exploitations écologiques.

FRANCE : Le député-maire du XVIe arrondissement de Paris a affiché une photo de Guilad Shalit sur la façade de sa mairie. Claude Goasguen a dénoncé les violations du droit international par le Hamas qui détient depuis plus de deux ans l'otage franco-israélien, mais également «l'injustice» de l'action de Bertrand Delanoë, maire de Paris, qui avait fait afficher le portrait de l'otage franco-colombienne Ingrid Bétancourt sur le mur de l'Hôtel de Ville de Paris, mais pas celui de Guilad Shalit.

SUEDE : Le prix Nobel de physique 2008 a été décerné à l'Américain d’origine japonaise, Yoichiro Nambu, et à deux Japonais, Makoto Kobayashi et Toshihide Maskawa, pour leurs travaux séparés sur la physique des particules.

THAILANDE : Des soldats ont été déployés dans les rues de Bangkok afin de maintenir l'ordre, suite aux violents affrontements entre la police et des manifestants anti-gouvernementaux, qui ont fait au moins deux morts et près de 400 blessés.

IRAK : Un soldat américain et un policier irakien ont été tués lors d'affrontements avec des terroristes d'Al-Qaïda à Mossoul.

TIBET : Neuf personnes sont mortes, des dizaines d'autres ont été blessées, et des centaines d'habitations ont été détruites, dans deux puissants tremblements de terre qui ont secoué la province du Tibet.

THAILANDE : La police a dispersé à l'aide de grenades lacrymogènes, des manifestants qui protestaient face au parlement à Bangkok. 65 personnes ont été blessées, dont 7 grièvement.

PAKISTAN : Le gouvernement a signé l'ordre d'expulsion de 50.000 ressortissants afghans vivant dans la région tribale de Bajour, aux frontières de l'Afghanistan.

CHINE : Plusieurs échanges militaires avec les Américains ont été annulés ou reportés, en protestation contre la vente, par les Etats-Unis à Taïwan, de batteries de missiles anti-missiles Patriot, d'hélicoptères et de sous-marins de combat, le tout pour une valeur de 6,5 milliards de dollars.