Ehud Olmert a annoncé dimanche matin, en guise d’ouverture du conseil des ministres hebdomadaire, qu’il quittait ses fonctions « en tant que Premier ministre du gouvernement israélien ». Il a exprimé son espoir d’assister dans « les meilleurs délais » à la « formation du prochain gouvernement selon la composition que fixera Tzipi Livni », laquelle lui a succédé à la tête du parti Kadima, après sa victoire contre son principal rival, le ministre des Transports Shaul Mofaz - qui pour sa part « se retire de la vie politique » - lors des primaires organisées mercredi dernier.

En début d’après-midi, Ehud Olmert a indiqué qu’il se rendra « à 19 h 30 » à la résidence présidentielle de Shimon Pérès, afin de lui remettre sa lettre de démission.
Dès cet instant, et en attendant la nomination d’un nouveau Premier ministre ou l’organisation d’élections anticipées, le gouvernement entrera dans sa phase de transition.

Shimon Pérès, qui doit par ailleurs participer à l’Assemblée générale des Nations unies, et quittera Israël lundi soir - ce qui risque de provoquer un léger retard dans le processus de passation des pouvoirs - aura ensuite un délai d’une semaine pour consulter les chefs des treize partis représentés au parlement et désigner le député qui devra constituer un gouvernement en un laps de temps de quarante deux jours, faute de quoi des élections se dérouleront dans les trois mois.

Politique

Baraké : "Soutenir la paix"

Le secrétaire général du parti Hadash (d’inspiration communiste), Mohammed Baraké, a déclaré, dans la perspective de sa rencontre prochaine avec le président Shimon Pérès, qui doit s’entretenir, avec le chef de chacune des listes, de la constitution d’un nouveau gouvernement : «J’ai l’intention de dire au président que notre parti soutiendra tout gouvernement qui privilégiera la voie diplomatique et la recherche de la paix, mais également la justice sociale et une pleine égalité pour la communauté arabe israélienne».

Le parlementaire a ajouté que sa formation politique entend continuer à se préoccuper de «questions essentielles», avant d’ajouter : «J’aimerais également profiter de ma rencontre avec le président Pérès pour lui rappeler que les forces authentiquement progressistes demeurent malheureusement très faibles en Israël».

Selon une information reprise dimanche par l’ensemble des médias internationaux, le ministère irakien de la Santé a recensé cent soixante douze cas de choléra, la plupart dans la province de Babel, mais également dans la capitale, où le ministre de la Santé, Salih Al-Hasnawi, avait d’ailleurs confirmé, le 11 septembre dernier, que cinq personnes étaient déjà mortes de cette maladie, dont la propagation, à travers l’ensemble du pays, préoccupe désormais les autorités et les responsables de l’Organisation mondiale de la santé.

Les représentants de cette dernière dénoncent notamment «l’extrême précarité des conditions sanitaires», dans de nombreuses régions du pays, la détérioration des installations de l’eau, durant les années de guerre, et même les difficultés grandissantes, dans certaines zones, à avoir accès à des points d’eau potable.

Les autorités iraniennes ont publié, dimanche après-midi, par l’intermédiaire de l’agence de Téhéran Irna, et diffusé auprès des représentants de la presse locale et étrangère, un démenti officiel des informations, reprises par certains médias internationaux durant le week-end, selon lesquelles le régime des mollahs fabrique des ogives nucléaires.

Le chef de l’armée de l’air, le général Houssein Salaami, a notamment indiqué qu’il s’agissait «d’annonces mensongères et totalement infondées», avant d’ajouter : «L’obtention d’armes nucléaires n’entre pas dans le cadre des objectifs poursuivis par la République islamique d’Iran».