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Déclaration de la présidence au nom de l’Union européenne sur la situation des droits de l’homme en Syrie
samedi 20 septembre 2008
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L’Union européenne exprime sa préoccupation face à la situation des droits de l’homme et des libertés fondamentales en Syrie. Elle condamne les arrestations arbitraires intervenues récemment, notamment parmi les défenseurs des droits de l’homme et les membres de l’opposition et demande qu’il soit mis fin à ces pratiques.
Elle demande de la même manière la libération immédiate et sans condition des personnes détenues arbitrairement et rappelle son souhait de voir garanti le droit pour tout accusé de bénéficier d’un procès équitable, conformément aux normes et principes internationaux relatifs aux droits de l’homme.
L’Union européenne est également profondément préoccupée par les restrictions à la liberté d’expression, notamment la fermeture d’un grand nombre de sites internet.
Elle demande à la Syrie de se conformer aux engagements internationaux qu’elle a librement souscrits, au premier chef le Pacte international relatif aux droits civils et politiques qui garantit l’exercice de la liberté d’opinion et d’expression et le droit à bénéficier d’un procès équitable.
L’Union européenne entend poursuivre ses efforts en faveur d’une amélioration des droits de l’homme et des libertés fondamentales en Syrie.
La Croatie* et l’ancienne République yougoslave de Macédoine*, pays candidats, l’Albanie et le Monténégro, pays du processus de stabilisation et d’association et candidats potentiels, l’Islande, le Liechtenstein et la Norvège, pays de l’AELE membres de l’Espace économique européen, ainsi que l’Ukraine et la République de Moldavie, se rallient à la présente déclaration.