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Sondage : Livni réduit l’écart avec Netanyahu
Revue de la presse israélienne du service de Presse de l’ambassade de France en Israël
Article mis en ligne le 12 septembre 2008

Alors que les élections à la présidence de Kadima se tiendront le 17 septembre prochain, le Maariv publie un sondage sur les intentions de vote des Israéliens en cas d’élections générales. Selon ce sondage, si Kadima était dirigé par la ministre des Affaires étrangères, Tzipi Livni, il obtiendrait considérablement plus de sièges que s’il était dirigé par le ministre des Transports, Shaoul Mofaz, son principal rival dans la course à la présidence du parti.

Autre tendance notable de ce sondage : la droite, et en particulier le Likoud, perd du terrain par rapport au sondage précédent réalisé fin août, mais reste largement en tête, quelle que soit le prochain président de Kadima.

Si Tzipi Livni était élue à la tête de Kadima, le Likoud obtiendrait 29 sièges (31 selon le sondage du 26 août dernier), Kadima 25 (23), le parti travailliste 14 (12), Israël Béteinu, le parti d’Avigdor Lieberman 12 (13), les partis arabes 10 (10), Shas 9 (9), Union nationale-PNR 8 (8), Yehadut Hatora 5 (6), Méretz 4 (5), Tzédek Hévrati, le parti d’Arcadi Gaydamak 2 (4), les Verts 2 (0) et le parti des retraités 0 (0).

Si Shaoul Mofaz était élu à la tête de Kadima, le Likoud obtiendrait 29 sièges (31), Kadima 17 (16), le parti travailliste 18 (16), Israël Béteinu 13 (11), les partis arabes 11 (10), Shas 8 (8), Union nationale-PNR 8 (8), Yehadut Hatora 5 (6), Méretz 5 (6), Tzédek Hévrati 3 (5), les verts 3 (3) et le parti des retraités 0 (0).

La commission électorale rejette la demande d’Arié Déri

Le président de la commission électorale, le juge Eliezer Rivlin, a refusé hier d’accéder à la requête de l’ancien président du parti Shas, Arié Déri, qui demandait l’autorisation de se présenter à la mairie de Jérusalem lors des élections municipales du 11 novembre prochain, rapporte le Haaretz.

M. Déri, ancien ministre de l’Intérieur condamné en 1999 à trois ans de prison pour corruption passive, avait sollicité la commission électorale en demandant qu’il lui soit autorisé de se présenter aux municipales bien qu’il ait été libéré il y a six ans seulement, la période légale d’inéligibilité pour les coupables de délits « infamants » étant de sept ans près la sortie de prison. L’ancien ministre soutient en effet que la loi sur l’inéligibilité n’ayant été adoptée qu’après sa condamnation, elle ne s’applique pas dans son cas.

Dans une lettre de réponse adressée au directeur général de la commission électorale, le juge Rivlin affirme que cette question « n’est pas du ressort d’un président de commission électorale et va très probablement au-delà de ses attributions ».

Selon les proches de M. Déri, celui-ci devrait consulter à nouveau ses avocats pour décider de la démarche à suivre. Il dispose à présent de deux voies d’actions possibles : soit de s’adresser au tribunal en demandant que celui-ci le déclare éligible, soit de s’adresser au président de l’Etat pour réclamer une grâce. Les experts juridique rappellent toutefois qu’à ce jour, les présidents d’Israël ont presque toujours refusé de gracier des hommes politiques condamnés pour des délits « infamants ».

Le Maariv écrit à ce propos que les proches d’Arié Déri envisagent de lancer une campagne auprès de l’opinion publique en faveur de sa candidature afin de faire pression sur la justice, à l’instar de la campagne lancée en 1999 contre sa condamnation et son emprisonnement. Le journal note par ailleurs que si M. Déri ne parvenait pas à se présenter, l’homme d’affaire d’origine russe Arcadi Gaydamak, qui envisageait de retirer sa candidature, pourrait décider de rester dans la course.



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