Le vice-Premier ministre Haïm Ramon a déclaré, dimanche soir, au cours d’une rencontre consacrée à la libération de Guilad Shalit, à laquelle participaient des experts en matière sécuritaire comme Ami Ayalon, Guidon Ezra ou Avi Dichter, que « si le Hamas n’adopte pas des positions plus souples, il sera impossible de parvenir à un accord d’échange de prisonniers ».

Destinée à « définir de nouveaux critères concernant les détenus libérables », cette réunion se poursuivra au cours de la semaine, afin d’établir une liste de quatre cent cinquante noms - dont soixante dix appartiennent au Hamas - d’activistes palestiniens qu’Israël accepte de relâcher contre le retour de Guilad Shalit, capturé durant l’été 2006.

Un porte-parole de l’organisation islamiste, Abou Obeidah, a réagi à cette initiative en annonçant que son mouvement ne « compte pas débattre de cette liste » et exige « la libération d’au moins un millier de prisonniers palestiniens, parmi lesquel des leaders condamnés à de lourdes peines, en échange du militaire israélien ».

Sécurité

Barak : profiter de l'accalmie pour "ramener Guilad"

Le ministre israélien a déclaré dimanche matin, lors d'une réunion à laquelle participaient plusieurs responsables de sa formation politique, que «l'actuel cessez-le-feu», entre le Hamas et l'Etat hébreu, «constitue une moment particulièrement opportun pour œuvrer à la libération de Guilad Shalit», le soldat de Tsahal enlevé en 2006 et prisonnier de l'organisation islamiste.

Le chef du parti Travailliste a par ailleurs estimé, sans pour autant préciser sa pensée, «qu'à la fin, tant à Gaza, à Damas qu'à Jérusalem, il faudra prendre des décisions difficiles».
Barak a enfin rappelé qu'avant la signature de l'accord de cessez-le-feu entre Israël et le parti d'Ismaïl Hanyeh, «non seulement le sud du pays était quotidiennement bombardé, mais il n'y avait aucune négociation visant à permettre au militaire kidnappé de rentrer à la maison, ce à quoi nous avons pu remédier grâce à l'entrée en vigueur de cette accalmie».

Le vice-Premier ministre, Elie Yishaï, a «exigé», dimanche, du chef du gouvernement, Ehud Olmert, la tenue d'un débat, «dans les meilleurs délais», qui portera sur la nature et l'évolution des pourparlers de paix avec l'équipe de négociateurs palestiniens, conduite par Ahmed Qorei.

Selon le dirigeant du parti Shass (sépharade-religieux), «il serait inadmissible que nous soyons tenus au courant des développements diplomatiques en cours par le biais des médias».
Il a par ailleurs indiqué que «plusieurs personnes ont déjà fait part de leur inquiétude, à la suite de la diffusion d'informations selon lesquelles Ehud Olmert», qui devait rencontrer dimanche après-midi le président Mahmoud Abbas, «a l'intention de proposer aux palestiniens de parvenir à un règlement de la question de Jérusalem dans les cinq années à venir, en bénéficiant du soutien international et des conseils de plusieurs personnalités religieuses issues de toutes les confessions».

La police examinait dimanche une plainte déposée contre Yigal Amir - l'assassin de l'ancien Premier ministre israélien Yitzhak Rabin -, et son épouse, par un voisin de cette dernière.
Amir, qui purge une peine de prison à perpétuité, est notamment soupçonné d'avoir établi un contact téléphonique avec cet homme, en se faisant passer pour un «avocat» et en le prévenant qu'il allait «vers de sérieux ennuis» s'il «persistait dans son attitude», concernant une affaire de voisinage pourtant mineure de «gouttière défectueuse» dont il exigeait la réparation de l'épouse d'Amir, qui en retour l'a menacé, ainsi que les membres de sa famille, en ces termes : «Vous avez déjà entendu parler de moi, vous savez ce que je suis capable de faire et vous connaissez très bien ma situation».

Selon les policiers, il est pour l'instant possible d'affirmer uniquement qu'un «coup de téléphone au numéro de la personne qui porte plainte a bel et bien été donné depuis une cabine publique» de l'établissement pénitentiaire où est détenu Amir.

Sami al-Zohari, le porte-parole du Hamas dans la bande de Gaza, a déclaré que son mouvement «repousse totalement» la proposition récemment formulée par le ministre égyptien des Affaires étrangères, Ahmed Abou al-Rayt.
Celui-ci avait préconisé la formation d'une une «force arabe internationale» dont les contingents assureraient ensuite la sécurité dans les territoires contrôlés par l'organisation islamiste, tout en s'interposant entre ses miliciens et les groupes armés du Fatah, afin d'empêcher une nouvelle dégradation de la situation et un retour aux violents affrontements qui ont eu lieu cet été.

«L'idée même d'une telle force arabe déployée dans la bande de Gaza, et dans les rangs de laquelle serviraient des musulmans venus de tous les pays arabes, est injuste et déséquilibrée», a notamment estimé Sami al-Zohari.
«Une chose pareille ne se produira pas sans l'accord de l'ensemble des groupes armés palestiniens, et comme il se trouve que le Hamas y est radicalement opposé, cela n'arrivera tout bonnement jamais», a-t-il ajouté.

Le député et leader du parti Hadash (d'inspiration néo-communiste), Mohammed Baraké, a déclaré, dimanche après-midi, qu'il faut «sortir Netanyahou» et faire «entrer plus de démocratie dans le système éducatif israélien».
Il entendait réagir par là aux propos tenus par le chef de l'opposition, selon lequel il faut «sortir» l'enseignement de la Naqba - terme par lequel les Palestiniens désignent la «catastrophe» qu'ils estiment avoir subie lors de la fondation de l'Etat hébreu, en mai 1948 - des programmes adoptés par le réseau scolaire israélien, et y «faire entrer à la place l'étude de l'œuvre et de la vie de Vladimir Jabotinsky», le père du courant sioniste révisionniste dont se réclament jusqu'à aujourd'hui, du moins en théorie, les membres du Likoud.

Le parlementaire a ajouté que «Netanyahou a démontré, lorsqu'il était Premier ministre, puis ministre des Finances, qu'il était le principal responsable de la situation critique qui régnait alors au sein de l'appareil éducatif israélien, voilà pourquoi c'est lui qu'il s'agit de remplacer par des valeurs authentiquement démocratiques».

La commission économique de la Knesset se réunira ce dimanche en séance spéciale pour débattre de la réforme des frais bancaires, après que le contrôleur de la Banque d'Israël, Roni Hizkiyahou, ait annoncé son intention d'interdire la facturation, par les banques commerciales, de commissions pour le virement des allocations familiales et des salaires, et d'imposer la réduction, à 10 shekels mensuels, des frais de gestion de comptes avec un faible volume d'écritures, montant qui était pratiqué avant la récente libéralisation ayant permis aux banques d'augmenter leurs tarifs.

Les groupes talibans opérant au Pakistan ont annoncé, dimanche matin, qu'ils ne décrèteront aucune «trêve avec les infidèles», durant les célébrations du mois du ramadan, à propos duquel les avis restent partagés parmi les théoriciens du Djihad, certains estimant qu'il doit constituer une «trêve» dans le déroulement de la Guerre sainte, d'autres alléguant au contraire qu'il représente, en raison de sa «sainteté» précisément, un moment «privilégié dans le combat pour l'instauration de la charia».

Rappelons que la semaine dernière, le gouvernement pakistanais avait pour sa part déclaré que les forces gouvernementales suspendront les opérations en cours, qui visent à «soumettre les régions à partir desquelles les groupes terroristes lancent des attaques dans tout le pays».

Selon l'agence de presse officielle de Téhéran Fars, le Guide suprême de la révolution iranienne, l'ayatollah Ali khamenei, a nommé un nouveau chef de l'armée de l'air.

il s'agit du général Hassan Shaa Safi, qui succèdera au général Ahmed Miqani, et auquel la plus haute autorité spirituelle du pays s'est adressée, par l'intermédiaire d'un document diffusé dimanche après-midi par les médias locaux, et dans lequel il écrit notamment : «Parmi les hautes missions que nous te confions, il s'agira d'assurer la défense de notre souveraineté nationale grâce à la puissance de nos appareils, mais également de privilégier le développement de la recherche qui, seule, nous permettra de pouvoir être pleinement indépendants et de ne compter que sur nos propres ressources».

Les joueurs de double, Andy Ram / Yoni Erlich, se sont fait éliminer vendredi soir, par Tommy Robredo (ESP) et Sergio Roitman (ARG) lors du second tour de l'US Open de New-York, sur le score de 6:2, 7:5.
Cette nouvelle défaite des tennismen israéliens, vainqueurs du Tournoi d'Australie 2008, fait suite à leur élimination de Roland Garros en huitièmes de finale, en quarts de finale de Wimbledon, et plus récemment, au premier tour des Jeux Olympiques de Pékin.

Autorité palestinienne : Les médecins palestiniens poursuivent une grève entamée hier afin de protester contre le licenciement par le Hamas des professionnels de santé liés au Fatah, dans la bande de Gaza. Le mouvement concerne 90% du personnel, tandis que l'équipe médicale dont les membres sont affiliés au Hamas, et les services d'urgence, fonctionnent normalement.

Sécurité : «Depuis l'enlèvement de Guilad, Israël a libéré un millier de prisonniers palestiniens, geste qui n'a contribué en rien à la libération de notre fils, mais n'a fait, au contraire, que redoubler les exigences du Hamas», ont déclaré Noam et Aviva Shalit, qui s'opposent catégoriquement à la libération de détenus supplémentaires tant que leur fils est en captivité.

Economie : Le tarif des carburants augmentera à la pompe de 0,3%, à partir de minuit ce dimanche soir. Le litre d'essence sans plomb 95 octane coutera désormais aux automobilistes 6,69 shekels le litre, et le super 6,71 shekels.

Education : Plusieurs milliers de policiers veilleront à la sécurité des élèves lundi matin, à l'occasion de la rentrée scolaire. Dès 6h00 du matin les agents patrouilleront dans les rues voisines des établissements, et aideront plus tard les jeunes enfants à traverser dans les passages cloutés.

Sécurité : Un garde-frontière a été blessé au visage par des pierres lancées par des manifestants à Naalin, près de la barrière de sécurité en construction. Il a été transporté à l'hôpital.

LIBYE : En dédommagement de la colonisation du pays pendant la première moitié du XXe siècle, l'Italie versera cinq milliards de dollars à la Libye. Mouammar Kadhafi et le Premier ministre italien Silvio Berlusconi ont signé un accord stipulant le versement de 200 millions de dollars par an durant 25 ans.

USA : Le président George W. Bush a annulé sa venue lundi à la Convention républicaine, en raison de l'ouragan Gustav qui se rapproche de la côte sud des Etats-Unis.

RUSSIE : Magomed Evloïev, propriétaire d'un site internet d'information très critique à l'égard du pouvoir en Ingouchie, république du Caucase frontalière de la Tchétchénie, est décédé. Son équipe affirme sur le site en question qu'il a été "supprimé".

BANGLADESH : Les inondations dues à la mousson ont fait 75 victimes, tandis que plus d'un million deux cent mille personnes ont été évacuées, et que près de 75.000 autres sont bloquées par les eaux au nord et au centre du pays.