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Romandie News
mardi 26 août 2008
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Le candidat démocrate à la Maison Blanche Barack Obama a affirmé lundi que des sanctions devaient être prises contre l’Iran afin qu’Israël ne se sente pas « le dos au mur » face à Téhéran et n’en vienne à envisager une attaque. Un Iran nucléarisé pourrait « changer la donne dans la région », permettant à la république islamique d’intervenir en Irak et de menacer l’approvisionnement pétrolier, a déclaré M. Obama à Davenport (Iowa, centre) devant quelque 250 électeurs.
M. Obama a souligné qu’Israël, « l’un de nos alliés les plus forts dans le monde » se sent terriblement menacé par les attaques du président iranien Mahmoud Ahmadinejad menaçant de le rayer de la carte.
« Mon travail de président est de m’assurer que nous serrons les boulons diplomatiquement vis-à-vis de l’Iran... d’imposer des sanctions afin que l’Iran commence à changer de calculs, » a ajouté le sénateur de l’Illinois.
« Et nous devons faire cela avant qu’Israël se sente le dos au mur », a-t-il poursuivi.
Le président iranien a renouvelé samedi dernier ses attaques contre son ennemi juré, Israël, l’accusant de plonger le monde dans le « désordre » et prédisant sa disparition.
Le ministre israélien de la défense, Ehud Barak, a déclaré mercredi que l’administration du président américain George W. Bush était désormais opposée à toute frappe militaire contre des installations nucléaires iraniennes.
« La position des Etats-Unis est connue : ils ne veulent pas d’une action contre l’Iran », a déclaré M. Barak à la radio de l’armée israélienne qui l’interrogeait sur la poursuite par l’Iran de son programme nucléaire.
« Pour l’heure, il faut que le processus diplomatique progresse, mais il y a beaucoup d’options, Israël est un pays fort, et il vaut mieux ne pas en parler », a-t-il ajouté.
M. Obama a souligné dans l’Iowa que lors de sa visite en Israël le mois dernier, « leur attitude générale consistait à dire qu’ils ne laisseraient pas l’Iran avoir d’arme nucléaire ».
« Ils reconnaissent qu’il n’y a pas de bonne option militaire, mais ils reconnaissent aussi que de leur point de vue, il est inacceptable de laisser l’Iran se doter de l’arme nucléaire », a-t-il fait remarquer.
« Le problème, c’est qu’au sein de l’administration Bush, au lieu d’essayer d’entamer des discussions directes avec l’Iran, il y a eu beaucoup de rodomontades », a-t-il commenté.
L’invasion de l’Iran aurait été « la chose la plus stupide » qu’ait pu faire l’administration américaine car cela aurait encouragé les dirigeants iraniens à continuer dans la voie de l’armement nucléaire, selon lui.
M. Obama a accusé son adversaire républicain John McCain, qui a durement critiqué la position des démocrates défendant le dialogue direct avec les ennemis des Etats-Unis, de vouloir continuer la politique étrangère du président Bush et laisser les Etats-Unis s’embourber en Irak.
« Je suis content d’avoir un débat avec John McCain sur la politique étrangère, et quand je serai président des Etats-Unis, je mettrai fin à la guerre en Irak de manière responsable » tout en allouant plus de ressources à l’Afghanistan et au Pakistan, a-t-il promis.