Le ministère israélien de l’Intégration a présenté dimanche, devant les membres du gouvernement, un nouveau programme destiné à encourager l’Alyah (la « montée », au sens de retour à Sion) en provenance de l’ex-URSS comme des pays d’Europe de l’est, et à consolider le lien culturel des communautés de ces régions avec l’Etat juif et le peuple d’Israël.

Une commission spéciale a été fondée, afin de réaliser ces objectifs, après que plusieurs « études de terrain » aient démontré que l’acculturation, l’assimilation, voire la négation pure et simple de tout ce qui a trait à la judéité, atteignent désormais des taux dramatiques.

Selon les informations diffusées par le ministère israélien de l’Intégration, un million de personnes environ, parmi lesquelles 470.000 non-juifs selon les critères hilkhatiques reconnus par l’orthodoxie rabbinique, peuvent potentiellement prétendre à bénéficier de la Loi du Retour.

Ces dernières années, l’Agence juive a pourtant noté une chute significative des départs vers l’Etat hébreu. A titre comparatif, rappelons qu’en 2001, 34.000 personnes ont fait le choix de s’installer dans le pays, alors qu’en 2007, seuls 6.700 hommes, femmes et enfants ont décidé de lier leur destin à celui d’Israël, ce qui représente une baisse vertigineuse d’environ 80%.

De façon plus générale, les professionnels de l’intégration ont estimé que certaines des communautés de ces régions peuvent être classées parmi les « communautés en péril » et risquent fort de « s’auto-dissoudre » durant les prochaines décennies, tant leur relation à la culture hébraïque et au sionisme, au judaïsme et à l’histoire juive, est inexistante.

Yaakov Edri, le ministre de l’Intégration, a notamment annoncé une série de nouvelles mesures et d’avantages, dont bénéficieront les nouveaux immigrants, et tout particulièrement la jeunesse, et ceux qui souhaitent poursuivre leurs études dans des universités israéliennes.

Diplomatie

Syrie-Iran : vers la rupture ?

Selon le Sunday Telegraph anglais, qui citait un ancien responsable du ministère israélien des Affaires étrangères, Alon Liel, «la Syrie est disposée à rompre ses relations avec l’Iran, à condition que les Etats-Unis fournissent une aide militaire et économique à Damas».

Liel, engagé depuis plusieurs mois dans les échanges «indirects» entre l’Etat hébreu et le régime baasiste, a souligné «qu’un véritable progrès a été marqué au cours des discussions menées par les deux pays», avant d’ajouter : «Mais nous prévoyons encore de longs mois de négociations».

Nabil Abou Rodeina, le porte parole du président palestinien Mahmoud Abbas, a déclaré, dimanche après-midi, que les entretiens menés entre ce dernier et son homologue syrien, Hafez El Assad, ont porté sur le processus de paix, au Moyen Orient, et sur les possibilités d’unifier les divers courants palestiniens.

Abou Rodeina a par ailleurs refusé de confirmer si Abbas rencontrera le chef de la branche politique du Hamas installé à Damas, Khaled Mashaal, en dépit d’une information officielle, diffusée quelques heures plus tôt, selon laquelle les deux hommes «s’apprêtaient à poser les bases d’un dialogue essentiel».

Selon l’édition de dimanche du Sunday Telegraph anglais, le Pentagone craint qu’une opération israélienne contre l’Iran ne soit vouée à l’échec, «en raison de l’absence d’informations fiables et de renseignements concernant l’emplacement précis des sites nucléaires à frapper». Par ailleurs, plusieurs responsables de la sécurité américaine estiment qu’il est encore «trop tôt» pour «ouvrir un troisième front contre le terrorisme» en attaquant la République islamique.

Les points de passage menant vers la bande de Gaza, par lesquels transitent certaines marchandises de première nécessité, ont été ouverts, dimanche matin, par l’armée israélienne, après avoir été fermés, en fin de semaine dernière, en réaction aux tirs de roquettes Qassam qui s’étaient abattues dans le Néguev occidental, en dépit de l’accord de cessez-le-feu entre l’Etat hébreu et le Hamas.

Le ministère israélien de l’Education, en association avec le Mouvement pour la jeunesse et le travail, a distribué, simultanément à la remise des carnets de fin d’année, une «épître de l’employé», autrement dit, un document rappelant de façon très détaillée les droits salariaux et sociaux des lycéens qui s’apprêtent à travailler durant les mois d’été.

220 «olim hadashim» (nouveaux immigrants) arriveront en Israël, jeudi prochain, des Etats-Unis et du Canada, dans le cadre d’une «Alyah collective», organisée par l’association «Nefesh bé-néfesh» («D’âme à âme»). Ils seront accueillis par de nombreux responsables israéliens et une cérémonie sera offerte en leur honneur, à l’aéroport Ben Gourion. Quatre autres «Alyah de groupe» seront prises en charge par cette même organisation, durant l’été.

Selon l’édition de dimanche du quotidien Haaretz, plusieurs documents, pages volantes, extraits de carnets intimes, dessins, esquisses littéraires, et autres aphorismes de Franz Kafka, sont conservés «dans des conditions désastreuses» à Tel Aviv, dans un appartement où était établie Esther Ofa, la secrétaire particulière de Max Brod, qui révéla à l’Occident pensant l’œuvre de son ami Kafka.

L’étude des écrits de ce dernier formant une discipline littéraire en soi (certains n’hésitent pas à parler de «science kafkologique»), on conçoit aisément l’importance de ces fragments et l’inquiétude des chercheurs qui, selon Haaretz, attendent désormais de la fille d’Esther Ofa qu’elle les autorise, contrairement à sa mère, à y avoir accès.

Le salaire moyen, sur une population qui comptait 2.853 millions d'employés au mois d'avril 2008, a atteint 8.056 shekels. Celui des travailleurs étrangers s'établit à 4.283 shekels, alors que le secteur le plus rémunérateur est celui de la finance. Juste après viennent les salaires de la Compagnie d'électricité et celle des Eaux, puis ceux de l'administration et de l'industrie.

La radio gouvernementale iranienne a annoncé, dimanche après-midi, que quatre soldats ont trouvé la mort dans l’explosion d’une mine, à cinq cents kilomètres au sud ouest de Téhéran, non loin d’un point de passage vers l’Irak.
Selon la même source, seize millions de mines restent disséminées, depuis la guerre entre les deux pays, le long de leur frontière commune.

Sécurité : Le cimetière d'Amiad en Galilée, a été déclaré « zone militaire interdite » en prévision de l'exhumation des corps qui doivent être remis à la milice chiite dans le cadre de l'échange des otages avec le Hezbollah, qui semble se préciser.

Société : Une piétonne renversée à Haïfa par un inconnu qui a pris la fuite, a succombée à ses blessures malgré l'intervention de réanimation des secouristes de Zaka.

Insolite : Une habitante de Natsrat Illit a été appréhendée pour avoir commandité le meurtre de sa belle-mère, en raison d'un conflit pécunier. Informés de son intention de s'offrir les services d'un tueur professionnel, les policiers lui ont tendu un piège qui a conduit à son arrestation.

Santé : Neuf israéliens ont eu la vie sauve grâce aux dons d'organes de deux personnes. Le foie de l'un des donateurs a été partagé afin de sauver deux malades, une opération assez peu pratiquée, seulement "lorsque deux malades en liste d'attente sont en état d'urgence" selon le professeur Eytan Mor des hôpitaux Shneider et Bellinson.

JAPON : Le président américain, arrivé au Japon afin de participer à partir de lundi au sommet du G8, s'entretiendra avec le Premier ministre Yasuo Fukua du problème nucléaire nord-coréen. George W. Bush s'est engagé également à jouer un rôle "constructif" dans la lutte contre les émissions de gaz carbonique, à condition d'associer l'Inde et la Chine à ce combat.

ALGERIE : En raison de la chute du dollar, les prix du pétrole vont continuer à augmenter, selon le président de l'Opep, Chakib Khelil dans un entretien accordé au quotidien indépendant Algérie News.

IRAK : Une bombe qui a explosé dans la province de Diyala, actuellement en proie à de violents affrontements, a tué sept personnes dont la femme et deux enfants du chef d'un parti kurde, lui-même grièvement blessé dans cet attentat.

EMIRATS ARABES : L'Etat a décidé de transférer Abdallah Ibrahim al-Shehi, l'actuel ambassadeur à New Delhi, au même poste à Bagdad, et par ailleurs d'annuler la dette irakienne, estimée à près de sept milliards de dollars, suite à la visite à Abou Dhabi du Premier ministre irakien Nouri al-Maliki.