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La Haute Cour de Justice d’Israël rejette la requête des Schalit
le Flash info du Jerusalem Post édition française
Article mis en ligne le 24 juin 2008

Lundi, la Haute Cour de Justice a rejeté la requête adressée par Aviva et Noam Schalit, reportant à plus tard la question de la libération de Gilad. La Cour n’a pas ordonné le gouvernement d’organiser une seconde réunion concernant les liens entre la libération de Gilad Schalit et la signature d’un cessez-le-feu dans la bande de Gaza. Elle a toutefois sous-entendu que le gouvernement en avait l’intention.

« Nous tenons à redire que le cabinet devrait rediscuter la libération de Schalit afin d’éviter tout malentendu » ont déclaré les juges Edmond Levy, Edna Arbel et Elyakim Rubinstein.

Les avocats des auteurs de la requête, Ariel Bendor, Eldad Yaniv et Sharon Stein se sont félicités, quant à eux, de la décision de la Cour. « La Haute Cour de Justice a évoqué les intentions du gouvernement de se réunir le plus rapidement possible afin de rediscuter le sort du soldat enlevé. Le but de cette requête était précisément de rendre ce sujet incontournable pour que le gouvernement prouve concrètement sa volonté de ramener Gilad Schalit chez lui. »

Mardi matin, les avocats de la famille Schalit ont informé la Cour que, malgré leur rencontre avec Amos Gilad, chef du Bureau de la Défense et des Affaires étrangères du ministère de la Défense, ils continueront d’appuyer leur requête.

Aviva et Noam Schalit avaient par ailleurs demandé un gel de l’accord de cessez-le-feu tant que la Cour n’aurait pas rendu ses conclusions concernant leur demande. Plus précisément, les auteurs de la requête souhaitaient que la trêve soit totalement abandonnée jusqu’à ce que Gilad soit libéré.

ISRAEL ET AUTORITÉ PALESTINIENNE

« De vrais progrès ont été faits sur des sujets cruciaux »

Selon Olmert, les discussions avec les Palestiniens progressent concernant le sort des réfugiés, la question des frontières et de la sécurité.

Interrogé par le quotidien arabe Asharq Al-Awsat, le Premier ministre a indiqué que la question de Jérusalem ne serait discuté qu’au cours des dernières étapes des négociations. Il a toutefois fait part de son espoir que les deux parties parviennent à dépasser les obstacles et trouver un accord sur le sort de la capitale.

Olmert a, par ailleurs, écarté l’éventualité d’une rencontre avec le président syrien, Bashar Assad, lors du prochain sommet de l’Union pour la Méditerranée à Paris.

« Soyons honnêtes : Est-ce raisonnable d’envisager de signer un traité de paix avec la Syrie et d’ouvrir des ambassades à Damas et à Tel Aviv, alors que la Syrie maintient ses relations avec l’Iran ? »

Concernant la trêve à Gaza, Ehoud Olmert a affirmé que la poursuite du traffic d’armes depuis le Sinaï « consituerait une rupture de contrat. Nous serons alors contraints de reprendre l’action militaire. »

Le Premier ministre a réitéré sa volonté de conclure un traité de paix avec les Palestiniens avant la fin de l’année 2008, ainsi que la volonté d’Israël à combattre le développement d’une puissance nucléaire en Iran.

En revanche, Olmert a refusé de commenter de récentes informations concernant de supposés exercices de l’aviation israélienne au-dessus des eaux territoriales grecques. Ces exercices auraient servi à simuler une attaque sur les centrales nucléaires iraniennes, situées à environ 1 500 kilomètres d’Israël.

Un obus de mortier tiré depuis Gaza

Des activistes palestiniens armés dans la bande de Gaza ont tiré un obus de mortier mardi soir en direction d’Israël.

Il s’agit de la première rupture de la trêve depuis son commencement il y a cinq jours.

Ni blessés, ni dégâts matériels n’ont été signalés.

Par ailleurs, deux membres du Djihad islamique, dont Tarek Abou Ghally, âgé de 25 ans, ont été tués lors d’une opération menée conjointement par Tshal et le Shin Bet lundi soir à Naplouse.

Selon l’armée, les deux hommes ont été tués suite à l’échange de tirs tandis que Tsahal tentait de les appréhender.

Olmert, Barak et Yishai « ne cèderont pas »

Les chefs des trois principaux partis de la coalition poursuivent leur course vers l’affrontement.

Tout en garantissant de ne pas céder aux menaces - même au prix de convoquer des élections qu’aucun d’entre eux ne souhaite -, les leaders des trois principaux partis de la coalition continuent de prendre le chemin du conflit.

Le Premier ministre, Ehoud Olmert, a indiqué à 200 partisans du parti Kadima, lundi soir dans sa résidence de Jérusalem, qu’il renverrait chaque ministre travailliste favorable à la dissolution de la Knesset et à la convocation d’élections anticipées en novembre. Olmert a également ajouté qu’il n’hésiterait pas à renvoyer le ministre de la Défense, Ehoud Barak, qui n’est d’ailleurs pas un parlementaire.

« Kadima ne veut pas de nouvelles élections, mais s’il le faut nous nous y conformerons » a indiqué le Premier ministre.

Olmert a longuement évoqué des pays dans lesquels des chefs d’état demeurent au pouvoir pendant quatre ans, se plaignant que la crise actuelle l’empêche de se concentrer sur des sujets plus importants. Il a également rappelé des crises passées qu’il avait surmonté tout en promettant de surmonter celle-ci.

Olmert continuera de trouver un accord avec le parti Shas en amont du vote de mercredi afin d’essayer d’empêcher le vote d’une dissolution de la Knesset. Les associés du Premier ministre auraient offert au président du parti Shas, Eli Yishai, une enveloppe destinée à sa circonscription électorale s’élevant à 1,5 milliards de shekels. Yishai l’aurait toutefois refusée, précisant qu’il se contenterait d’une augmentation des allocations familiales.

Lors d’une réunion du parti travailliste, lundi, Ehoud Barak a déclaré que tout accord conclu entre Olmert et le Shas le pousserait néanmoins à reconsidérer sa décision de voter en faveur d’une dissolution du parlement israélien - jusqu’à présent soutenue par 14 parlementaires et ministres travaillistes.

« Notre position n’a pas changé » a poursuivi Barak. « La balle est dans le camp du Premier ministre. Nous mettons notre leadership à l’épreuve. Il y a des moments de vérité pendant lesquels un parti ne peut pas exiger le soutien du public. »

INTERNATIONAL

Amnesty International contre la loi sur les réfugiés

Selon l’association, la Knesset devrait rejeter une proposition de loi mettant gravement en danger la vie des réfugiés.

Le Comité des Affaires Internes de la Knesset se réunit mardi afin de discuter de la proposition de loi datant de 2008 : Prévention contre l’Infiltration.

Dans un memorandum, l’association internationale de défense des Droits de l’Homme a fortement recommandé les parlementaires de rejeter cette loi étant donné qu’elle imposerait des sentences de cinq ou sept ans de prison aux immigrants illégaux et aux demandeurs d’asile. Selon Amnesty, le texte de loi fait abstraction de toutes les raisons pouvant mener à ce type d’immigration, autorisant une expulsion immédiate du pays.

Bien que l’association reconnaît le droit d’Israël à assurer la sécurité de ses frontières et la régulation des entrées sur son territoire, elle reste néanmoins concernée par l’impact potentiel d’une telle législation sur les droits de ces immigrants.

Les procédés de détention et d’expulsion mentionnés dans la proposition de loi sont contraires aux obligations liées aux traités internationaux signés par l’Etat hébreu, dont la Convention sur les Réfugiés.

Amnesty International continue de faire pression sur les membres de la Knesset pour qu’Israël respecte pleinement ses engagements internationaux en matière de droits de l’Homme. Ces engagements comprennent la protection de tout individu se trouvant sous la juridiction de l’Etat, quel que soit leur statut, et la garantie de ne pas les reconduire dans des pays où leurs vies seraient en danger.

Moubarak exige la libération de Schalit

L’Egypte n’ouvrira pas le point de passage de Rafah aux Palestiniens avant que Gilad Schalit ne soit libéré.

Lors de la visite du Premier ministre israélien à Charm el-Cheikh mardi, le président égyptien, Hosni Moubarak, a annoncé qu’il souhaitait sécuriser la libération du soldat Gilad Schalit.

Olmert et Moubarak se sont rencontrés six jours après le début de la trêve israélienne avec le Hamas, dans laquelle l’Egypte a joué le rôle de médiateur.

« Nous allons évoquer la question de Gilad Schalit. Nous faisons beaucoup d’efforts pour qu’il soit libéré » a affirmé Moubarak.

Ehoud Olmert a ajouté, par ailleurs, que « de nombreux sujets » seront encore abordés
pendant son séjour, tout en remerciant le président égyptien pour son combat mené contre le
terrorisme à Gaza. »

Le trafic d’armes dans la bande de Gaza sera aussi à l’ordre du jour.

La Cour a indiqué qu’une injonction temporaire aurait été nécessaire pour mieux analyser tous les détails de la requête. L’Etat a toutefois refusé. La Haute Cour de Justice a donc fini par céder en rejetant les demandes de la famille Schalit, tout en les assurant de la bonne volonté du cabinet. Ce dernier prendra alors le temps d’étudier plus minutieusement tous les tenants et aboutissants de l’affaire Schalit.



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