La décision du réseau de salles de cinéma Utopia de déprogrammer le film israélien « A cinq heures de Paris » de Leon Prudovsky, pour protester contre l’offensive de Tsahal contre la flottille de la paix, a provoqué stupeur et incompréhension dans le monde du cinéma. Pourquoi refuser de diffuser un film sans aucune portée politique au seul prétexte de sa nationalité ?
Anne-Marie Faucon, co-responsable d’Utopia, avait ainsi justifié le boycott : « Notre démarche est un appel à la réflexion et à la liberté. C’est aussi un message aux réalisateurs israéliens, pour les inciter à réfléchir à ce qui se passe dans leur pays. Les cinéastes qui travaillent avec des fonds israéliens cautionnent, dans un sens, la politique de leur pays. »
Utopia revient sur sa décision de déprogrammer un film israélien
Par Zineb Dryef | Rue89
Article mis en ligne le 9 juin 2010