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Une attaque de méga-terrorisme évitée à Ashdod
DEBKAfile Rapport Spécial
Article mis en ligne le 16 mars 2004

Cette attaque de terrorisme palestinienne a été différente, marquant plus qu’un massacre.

Ashdod, la barrière franchissable du port

Pour la première fois depuis les 42 mois de leur offensive terroriste contre Israël, des terroristes palestiniens ont franchi la barrière séparant la Bande de Gaza et sont apparus pour un assaut qui aurait pu être plus qu’un massacre ; ils devaient endommager une cible israélienne stratégique à 55 kilomètres de distance, l’important port de mer d’Ashdod, ouvert sur la Méditerranée par laquelle la plupart du trafic de conteneurs, passe.

Mais les deux adolescents qui ont été nominés conjointement par les Brigades des Martyrs Al-Aqsa du Fatah d’Arafat et le Hamas ont manqué leur objectif principal, les dépôts de matériels toxiques dangereux du port. Ashdod. Cela a été par conséquent juste le premier acte de méga-terrorisme manqué contre Israël, épargné d’une attaque chimique.

Des Palestiniens exultants ont brandi plus tard des affiches préparées à l’avance, dépeignant de hautes flammes et des nuages de fumée denses à leurs parades de victoire peu de temps après les raids. Même sans réaliser leur but de terrorisme chimique, ils avaient raison de célébrer un point stratégique et psychologique marqué - la preuve qu’aucune clôture de séparation, y compris celle qu’Israël construit sur la Rive Occidentale, n’empêchera leurs terroristes suicidaires d’assouvir leur instinct de mort et de destruction d’Israël.

Après qu’Ashdod ait sauté, le Hamas a diffusé une bande vidéo montrant les deux jeunes tueurs-suicide annonçant que leur opération marque une nouvelle phase dans la guerre palestinienne. Ils ont répercuté la menace de faire plus, comme on le voit sur la bande vidéo récemment montrée des deux terroristes Britanniques qui ont attaqué « Mike’s place » sur la Tayeled à Tel-Aviv l’année dernière.

En retraçant les mouvements des terroristes d’Ashdod, des sources militaire et du service de renseignement de DEBKAFILE annonce qu’une équipe de frappe du Fatah-Hamas de quatre hommes est parvenue à l’opposé de la barrière de la Bande de Gaza, au Kibboutz Nahal Oz juste avant l’aube de samedi, le 13 mars. Deux agents opérationnels du Hamas armés de fusils d’assaut AK-47, ont été détectés par les caméras de Tsahal. Ils ont été abattus. Mais leur poursuite a détourné l’attention des troupes israéliennes des deux terroristes âgés de 17 ans de Jebaliya qui ont franchi la barrière et ont disparu dans l’obscurité. Le Hamas a publié plus tard une déclaration étrange revendiquant que les deux Palestiniens morts, tués à la barrière de Bande de Gaza étaient en mission pour « le Hamas et un autre groupe Musulman », un code qui signifie des non-Palestiniens, d’habitude le Hezbollah ou Al-Qaeda ou tous les deux étaient présents dans la Bande de Gaza et la Rive Occidentale.

Sur le côté israélien de la barrière de la Bande de Gaza, les deux terroristes de Jebaliya ont été pris par une voiture qui attendait et dont le conducteur, le cinquième membre de l’équipe, avaient pour eux des ceintures de bombe. Le véhicule équipé avec des plaques israéliens réelles ou contrefaites, a fait le parcours à Ashdod sur les routes vides du début de samedi. Les investigateurs israéliens n’ont pas découvert où l’équipe de terroristes de trois hommes s’est cachée pendant les 22 heures avant qu’ils n’aillent frappé dimanche à 16h30. Un bédouin local aurait pu les abriter quelque part tout près. Quand ça a été le moment, ils se sont dirigézs vers le port ni vus, ni connus.

Ce qui rend vraiment perplexe les autorités de sécurité israélienne c’est : comment un des terroristes a-t-il pu pénétré dans le secteur du port clôturé et avec sa porte bien garantie en portant une ceinture de bombe ? Avec cette charge, il n’aurait pas pu franchir la barrière de presque de trois mètres, même avec l’aide de ses deux associés de l’équipe et descendre d’un bond à l’intérieur du secteur de port sans faire détoner les bombes attachées autour de sa taille. De toute façon il faisait plein jour et une patrouille armée l’aurait découvert. Le fait, qu’il a réussi à être invisible suggère qu’il avait du se mélanger avec les allées et venues agitées du port, à pied ou se cachant dans un camion.

Le deuxième terroriste a frappé une installation non protégée à l’extérieur du port, probablement parce que l’accès au port était trop difficile pour deux terroristes.
À ce point, leur chance a tourné. Les deux étaient morts avant que l’un d’entre eux n’ait atteint les dépôts de matériels dangereux.

L’épisode a mis nu un trou évident récemment ouvert dans le service de renseignement israélien dans la Bande de Gaza et non encore surmonté. Ce trou a été aussi montré samedi, le 6 mars, quand la première équipe Al-Aqsa, Hamas, Jihad Islamique, Fatah, mélangés, employant des jeeps peintes aux couleurs militaires israéliennes et des signes hébreux sportifs, a surpris le poste de garde militaire israélien au carrefour d’Erez de la Bande de Gaza. Leurs préparatifs techniques et les jeeps roulant vers Erez n’ont pas été surpris par les drones de surveillance israéliens et les avions patrouillant dans les cieux de la Bande de Gaza qui ont échoué à alerter les troupes de Tsahal dans le carrefour.

La même faille dans le service de renseignement était apparente dans le raid israélien de représailles le jour suivant contre Al-Bureij et les camps Nuseirat. Bien que neuf des hommes armés du Hamas soient morts dans le combat, l’opération était basée sur un courant de thèse périmée en décembre, comme quoi des dirigeants du Hamas et des agents secrets seniors sont sur l’affaire, ayant peur de montrer leurs visages et soient près d’être atteint par les éliminations ciblées en acceptant un cessez-le-feu et s’éloignant du terrorisme pour un peu de temps.

Cependant, au début de janvier, les fortunes du groupe de terrorisme jihadist ont changé brusquement et secrètement. Soudainement, ils ont commencé à monter des attaques terroristes plus compliquées et sophistiquées que jamais auparavant. Ce mois, tandis que Tsahal est pressé par certains de redoubler ses attaques sur le Hamas afin de purger la Bande de Gaza avant sa remise dans la structure des propositions de désengagement d’Ariel Sharon, le groupe Islamique redouble ses assauts terroristes sur des cibles israéliennes.

Le rétablissement stupéfiant du groupe fondamentaliste Islamique est mis de côté par le Palestinien du DEBKAFILE et les sources de contre-terrorisme à la porte de Yasser Arafat, qui dans les récentes semaines ont fait main basse sur les moyens logistiques, les matériels de guerre d’Al-Aqsa et du Fatah et sur le financement disponible pour l’approvisionnement du Hamas pendant sa crise. Un de ses motifs dans la reconstitution du groupe fondamentaliste est de fonder une barrière contre la prise de contrôle de la Bande de Gaza par son rival Mohammed Dahlan.

La nouvelle collaboration Fatah-Hamas a été démontrée dans l’annonce commune faite très peu de temps après l’attentat Ashdod. Les deux Gazans terroristes ont été identifiés comme Nabil Massoud et Muhammed Salem, « des habitants provisoires » d’un camp de la Bande de Gaza, repliés sur « la libération de leurs anciens villages domestiques d’Abariya et Deir Sneid, » qui jusqu’à 1948 étaient placés sur les dunes de sable autour de la ville d’Ashdod.

Arafat et son Fatah ont ainsi poussé leur cri de bataille, qui a jusqu’à présent, appelé à une fin d’Israël, de « l’occupation de 1967 de pays arabes, » et pris un nouvel extrême pour englober les frontières fixées dans la résolution de l’ONU de 1947. De cette façon, le Fatah est parti loin vers un compromis idéologique avec le radical Hamas, dont l’objectif déclaré est d’expulser tous les Israéliens de chaque partie de l’ancienne Palestine.



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