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Les Palestiniens jettent des pierres …les Juifs les ramassent pour construire des immeubles dans le désert….
Par Bertrand Ramas-Muhlbach - israel-infos.net
Article mis en ligne le 13 septembre 2009

Le jet de pierres sur les voitures israéliennes est une activité (quotidienne) qui se porte bien chez les palestiniens. Ce 10 septembre 2009, cela s’est encore produit sur une route près de Sinjil, dans la région de Ramallah, le 11 septembre 2009, c’est la ville de Shilo en Samarie Nord qui a été visée mais également les environs de la communauté juive d’Hébron et classiquement, le phénomène se rencontre a proximité de la ville de Qalqilya ou encore près de Jérusalem...

Si les pierres sont a priori moins dangereuses que les cocktails Molotov (également utilisés contre les véhicules israéliens), il n’en demeure pas moins qu’elles occasionnent de nombreux dégâts matériels et blessent parfois les occupants des véhicules. De plus, ce comportement palestinien tout à fait pénible contraint généralement l’armée israélienne à ratisser les secteurs concernés pour rechercher les auteurs afin de les appréhender....

Le principe du jet de pierre n’en est pas moins bien ancré dans la culture palestinienne, les palestiniens se sentant obligés de rappeler chaque jour qu’ils ne supportent pas les juifs et que leur seule présence déclenche chez eux des comportements agressifs et barbares.

A cet égard, il n’est pas inopportun de rappeler le décalage qui existe entre les propos des leaders palestiniens qui martèlent leur aspiration à la paix (laissant parfois douter de la bonne volonté des autorités israéliennes) et la réalité sur le terrain. En effet, non seulement il n’est pas très amical de jeter des pierres sur des personnes que l’on ne connaît pas mais en outre, il est tout à fait incohérent d’afficher une volonté sincère de faire la paix avec les juifs alors que leur présence est fondamentalement insupportable.

En réalité, cette affirmation de soi qui s’exprime dans le jet de pierres prolonge un sentiment de victimisation que cultive la société palestinienne, comme si finalement les palestiniens n’existaient qu’en considération de leur statut spécifique face aux bourreaux juifs.

Il suffit pour s’en convaincre de lire chaque jour les articles de la presse palestinienne, construits sur ce principe.

La presse quotidienne palestinienne dénonce les horribles conditions de vie des palestiniens au moyen d’un vocabulaire tour à fait adapté. On peut ainsi apprendre que « les juifs volent des terres pour construire le mur d’apartheid », qu’ils « font la guerre aux palestiniens », que « les violences mettent directement en cause Tel-Aviv » (et non Jérusalem puisqu’il s’agit de la capitale de la Palestine), que « les israéliens tentent d’affaiblir la résistance palestinienne », que « les colons juifs perpètrent des exactions et font craindre une répétition des scenarii précédents », que « le terrorisme israélien vise à désespérer la population palestinienne »...

Bien naturellement, ces articles sont entourés de photos qui montrent les difficultés rencontrées par les services médicaux qui tentent d’assurer le minimum de soins, le secteur palestinien qui vient d’être attaqué et est quadrillé par l’armée israélienne, une habitation totalement détruite (avec certainement tous ses occupants), voire enfin une ambulance du croissant rouge mitraillée...

Avec tout ceci, les journalistes palestiniens ne manquent pas d’insister sur l’insuffisance des infrastructures sanitaires, l’accès difficile aux soins et à l’eau potable en raison des restrictions de circulation des biens et des personnes imposées par l’armée israélienne, l’importance du taux de mortalité infantile (heureusement compensé par un exceptionnel taux de natalité), alors qu’ils commentent une rencontre qui se tient à l’université de Tulkarem dont l’objet est de faire l’état des lieux des nuisances du Mur sur la population et l’économie palestinienne...

En fin de compte, il est possible de comprendre grâce à la presse (il ne s’agit pas de propagande) palestinienne, que les journalistes jouent un rôle fondamental pour motiver les troupes, laissant presque entendre que le jet de pierres est le minimum (syndical) que les palestiniens puissent entreprendre pour se défaire de cette horrible emprise juive...

En réalité, dans leur mode existentiel, les palestiniens se présentent (voire s’auto proclament) comme étant les victimes expiatoires des juifs, exclus comme s’ils étaient punis et condamnés, et ce, de la façon la plus injuste qui soit.

Il existe en effet quelques ressemblances entre leur statut et le rite expiatoire annuel (du Yom Kippour) décrit dans le seizième chapitre du Lévitique. Dans ce rituel, le grand Prêtre prend deux boucs et les tire au sort. L’un d’eux est sacrifié à Dieu, tandis que l’autre est envoyé dans le désert vers Azazel. Or, ce dernier qui est encore le « bouc émissaire » a une fonction bien précise puisqu’il doit emporter les fautes des juifs dans le désert : « Aaron lui posera les deux mains sur la tête et confessera à sa charge toutes les fautes des Israélites, toutes leurs transgressions et tous leurs péchés. Après en avoir ainsi chargé la tête du bouc, il l’enverra au désert sous la conduite d’un homme qui se tiendra prêt, et le bouc emportera sur lui toutes leurs fautes en un lieu aride. » (Lévitique XVI ; 21-22).

De la même manière, les palestiniens sont installés dans quelques grandes villes disséminées dans le désert de Judée Samarie (ou de la bande de Gaza pour ceux qui résident sur ce territoire), et se présentent comme les victimes (expiatoires) des juifs qui portent leur péché (à savoir le vol de leur terre). Bien évidemment, ils luttent contre ce statut et exploitent habilement leur condition pour susciter l’émotion et provoquer une compassion internationale...

Que les palestiniens abandonnent donc ce rôle, qu’ils arrêtent de se plaindre, et qu’ils commencent à ramasser les pierres, non pour les jeter sur les juifs mais comme eux, pour aménager le désert. Ils comprendront alors que la seule partie du désert qu’ils peuvent éventuellement revendiquer est celle où il n’existe encore aucune construction et sur laquelle aucun Etat n’exerce de souveraineté concurrente.

De même, ils pourront percevoir la raison pour laquelle les juifs aménagent le désert, s’agissant ni plus ni moins de recommandations divines.

L’homme doit remplir la terre, l’assujettir et dominer la création (Gn 1,28). L’homme doit travailler pour manger le pain à la sueur de son visage (Gn 3,19) et n’accomplira sa vocation qu’à travers ses actes : « Le paresseux ne fait pas lever son gibier, mais l’activité est le plus précieux des biens (Pr 12,27). Lorsque les palestiniens auront alors bien travaillé, ils pourront de la même manière se reposer une journée (Exode 20.9-10).

Il se trouve entre les villes palestiniennes de Cisjordanie, (mais également sur la bande de Gaza) des kilomètres carrés de zone désertiques. Que les palestiniens en profitent donc pour montrer à leurs voisins juifs qu’ils ont également des talents d’architectes et tout autant d’imagination pour concevoir de jolis ensembles immobiliers. Cette utilisation des pierres leur sera sûrement plus profitable.



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