On doit le projet de Cour Pénale Internationale à deux juristes juifs dont les familles s’étaient réfugiées aux Etats Unis dans l’entre deux guerres, Benjamin Ferencz et Robert Woetzel. Les années 1990 ont ressuscité ce projet car la fin de la guerre froide laissait espérer qu’un tribunal pérenne pourrait punir en toute justice les responsables des pires crimes sans créer au cas par cas des tribunaux tels que ceux nécessités par les atrocités commises au Rwanda et en ex-Yougoslavie. Les prédictions de Fukuyama sur l’avènement universel de la démocratie libérale permettaient l’optimisme.
On sait ce qu’il en est advenu.
La Cour Pénale Internationale, une belle idée dévoyée
Richard Prasquier Chronique Radio J. 28 Novembre 2024
Article mis en ligne le 28 novembre 2024