En apprenant le bombardement de l’hôpital, uniformément attribué alors à Israël, j’ai eu un sentiment d’accablement. Que israël bombarde un hôpital et le rase, parce que un nombre de victimes aussi important sous-entendait que l’hôpital avait été rasé, était une pensée insupportable. Je sais évidemment l’usage que le Hamas fait des hôpitaux où il place des installations militaires, action rigoureusement interdite, connue de la communauté internationale qui la dénonce mollement. J’approuve la détermination à détruire le Hamas, et j’imagine les dilemmes des décideurs israéliens. Mais qu’ils aient volontairement bombardé un hôpital était une idée désespérante.
L’hôpital de Gaza et le refus de la vérité
RICHARD PRASQUIER - Radio J. 19 octobre 2023
Article mis en ligne le 19 octobre 2023