Sur la scène médiatique, les réseaux sociaux et jusqu’aux discussions entre amis, « l’affaire » Kamel Daoud est nourrie de vives réactions, de commentaires acerbes ou – parfois – d’avis nuancés. Vendredi 15 novembre, la chaîne de télévision privée One TV diffuse l’interview de Saâda Arbane, rescapée d’une tentative d’égorgement par des islamistes armés dans les années 1990, et qui accuse l’écrivain d’avoir, dans son roman Houris, « violé son intimité » et « divulgué » sa vie privée via son dossier médical, étant la patiente de l’épouse de Daoud, psychiatre.