Y a-t-il un quelconque besoin d’écrire sur l’horreur alors que la chose saute aux yeux, est diaboliquement concrète, semblerait pour tout esprit humain provenir d’un autre temps, d’un autre monde, de civilisations disparues et oubliées ?
Et pourtant il y aurait tant à écrire sur l’horreur, sur cette horreur spécifique véhiculée par des croyances ne laissant aucune place à l’humain, à l’humanité...
Combien d’attentats de sang froid perpétrés en Israël contre des familles entières, des enfants, des civils depuis sa création ? Combien de roquettes, missiles, ballons incendiaires, bus explosés,..? N’avons-nous pas encore en mémoire l’horreur de l’assassinat de la famille Fogel à Itamar en 2011 avec les parents et leurs trois enfants ? Ne nous souvenons-nous pas des centaines d’actes terroristes de par le monde par lesquels la base décisionnaire avait pour nom extrémisme et déni de l’autre, des autres ?
De l’horreur au chagrin et à la pitié...
Article mis en ligne le 24 octobre 2023