La diplomatie française au Proche-Orient est très souvent, on le sait bien, faite de gesticulations sans grande portée et de mensonges. Jabotinsky avait déjà observé, il y a plus de 100 ans, après sa rencontre avec le ministre français Delcassé,
que celui-ci « ?était resté fidèle à l’ancienne école “classique” de la diplomatie : celle des adeptes du secret et du mystère, dont Talleyrand a résumé la doctrine dans une formule immortelle – “la parole a été donnée à l’homme pour déguiser sa pensée” ».
Jean-Noël Barrot n’est certes pas Delcassé et la France actuelle n’est qu’un triste avatar de la puissance qu’elle fut jadis.
CPI, Liban : La diplomatie française ou la politique de l’impuissance
Pierre Lurçat, Vu de Jérusalem
Article mis en ligne le 27 novembre 2024