La France s’est réveillée, samedi 14 novembre, sidérée, hébétée, perdant tous ses repères, au lendemain de l’attaque terroriste la plus meurtrière s’étant produite sur son sol de mémoire de vivants, toutes générations confondues. A la différence de tous les attentats sanglants perpétrés dans notre pays depuis un demi-siècle, celui commis et revendiqué par Daech à Paris ne relève pas d’un conflit identifié portant sur un contentieux délimité : les bombes de la fin des années 80, dans le métro ou les rues de Paris, visaient soit les démêlés de la France avec l’Iran des mollahs, soit le soutien de Paris au régime algérien contre le Front islamique du salut.
Pour vaincre le terrorisme, apprenons d’Israël
Luc Rosenzweig | Causeur
Article mis en ligne le 26 novembre 2015