« Je sais que tu es là. J’ai juste besoin d’apprendre à te sentir différemment. »
Dans le cimetière Guivat Shaoul de Jérusalem, sous un ciel lourd de chagrin, Rachel Goldberg-Polin se tient devant la dépouille de son fils Hersh, otage assassiné après 332 jours de captivité. Sa voix, empreinte d’une douleur indicible, s’élève parmi les sanglots étouffés des milliers d’Israéliens qui se sont joints à la cérémonie.« Mon doux garçon, » murmure Rachel, les yeux brillants de larmes contenues, "Dieu m’a choisie parmi toutes les mères du monde pour être la tienne. Quel privilège inouï ai-je dû mériter dans une vie antérieure pour recevoir un tel cadeau ?
Rachel Goldberg-Polin a évoqué avec tendresse les rêves de voyage de Hersh, maintenant transformés en un ultime voyage vers l’au-delà.
« Enfin, tu es libre » : L’adieu déchirant de Rachel Goldberg-Polin à son fils Hersh assassiné
i24news
Article mis en ligne le 2 septembre 2024