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Une Afrique du Sud rongée par la criminalité et le racisme anti-blanc met Israël à l’index en accord avec les Palestiniens...
Hélène Keller-Lind
Article mis en ligne le 2 novembre 2013

C’est un comble : le ministre des Relations internationales d’Afrique du Sud, Maite Nkoana-Mashabane, vient de faire état d’un accord passé par son pays avec les Palestiniens non pas pour rompre totalement les relations diplomatiques avec Israël mais pour les réduire considérablement. Sur fond de la tarte à la crème d’un apartheid imaginaire que pratiquerait l’État hébreu. Alors que l’Afrique du Sud est gangrénée par une criminalité galopante mais aussi un racisme anti-blanc féroce caractérisé par des assassinats par centaines de fermiers blancs et de leur famille..

Une Afrique du Sud où se pratique racisme et violences anti-blancs

Madame Maite Nkoana-Mashabane ne manque pas d’air...Mais ce ministre sud-africain des Relations Internationales qui milita contre l’apartheid en place dans son pays, notamment au sein de l’African National Congress, avant la fin effective de ce régime en 1994, est dans l’air du temps dans ce pays résolument anti-sioniste qui se veut être « arc-en-ciel ». Dans les slogans uniquement car l’Afrique du Sud est non seulement rongée par un taux de criminalité impressionnant, mais est restée un pays raciste, le racisme étant aujourd’hui anti-blanc. Et féroce étant donné que des fermiers blancs ont été assassinés par centaines, famille inclue dans nombre de cas...

La BBC, connue pour des opinions plutôt de gauche et que l’on ne peut donc soupçonner ici de parti pris, a consacré à ces questions en mai dernier un film intitulé « Les Blancs ont-ils encore un avenir en Afrique du Sud » ? Dans l’article de John Simpson accompagnant le film on lit « ceux qui souffrent le plus maintenant, ce sont les membres les plus faibles et les plus vulnérables de la communauté blanche ». Et il décrit un camp, parmi quelque 80 autres - même si ces chiffres sont contestés en partie - en Afrique du Sud où vivent des Blancs pauvres, « sans eau, sans éléctricité...Les habitants vivent de deux repas quotidiens de bouillie de maïs qui leur sont apportés par des bénévoles...ils n’ont pas de sécurité sociale, pas de recours, pas plus qu’il n’y en avait pour ceux qui n’étaient pas blancs sous le régime de l’apartheid ».

Quant aux Blancs « qui se trouvent bien plus haut sur l’échelle sociale, ils sont très menacés, cette fois littéralement. Pratiquement toutes les semaines les médias rapportent localement le meurtre de fermiers blancs, bien que l’on n’en entende pas beaucoup parler dans les médias en dehors de l’Afrique du Sud ».

En Afrique du Sud un fermier blanc risque deux fois plus d’être assassiné qu’un policier et les policiers mènent une vie particulièrement dangereuse. Les assassinats de fermiers sont souvent particulièrement brutaux ». (( Mieux vaut, en effet, pas voir les photos de leur corps...)) D’ailleurs, « il y avait 60.000 fermiers blancs en Afrique du Sud. En 20 ans ce chiffre a été divisé par deux »...

On notera que ces fermiers sont des descendants de Blancs qui s’installèrent sur ces terres il y a des siècles ; leurs cultures y étaient florissantes. Depuis la fin de l’apartheid divers programmes ont été mis en place, tels que la redistribution de terres – à des Noirs-. Qui n’a pas donné les résultats escomptés, tant s’en faut, les nouveaux fermiers inexpérimentés s’étant avérés être de piètres agriculteurs....D’où une destruction de l’agriculture.

Une forte criminalité en hausse...

Une carte répertoriant les lieux de ces attaques existe. On notera que les coupables semblent bénéficier d’une impunité quasi totale. Peut-être parce que les forces de l’ordre sont débordées dans un pays où règne une criminalité en forte progression. Des chiffres officiels indiquent 16 259 meurtres pour 2012 / 2013 – d’avril à mars -, soit 45 meurtres par jour... Avec 16.363 tentatives de meurtre, soit une augmentation de plus de 10 % en un an. Quant aux agressions sexuelles rapportées, elles étaient de 66 387
Entre autres chiffres éloquents.... Ce qui donne un aperçu des conditions socio-économiques du pays.

Une population noire favorisée pour l’emploi mais qui stagne

Les revenus de la population noire et celle qui est composée de métis n’ont d’ailleurs guère évolué, alors que les revenus de la population blanche ont fortement baissé en moyenne, seule une minorité de Blancs restant pour l’heure fortunés. Seuls les revenus des Asiatiques ont progressé. Ce qui constitue un éhec cinglant de l’ANC et du gouvernement sud-africain.

Gouvernement qui a pourtant mis en place une série de mesures donnant la préférence aux Noirs pour de nombreuses catégories d’emplois. Ce ne sont plus ni les compétences, ni l’expérience qui priment mais la couleur de la peau des candidats Avec les résultats que l’on voit...Et qui, qu’on le veuille ou non, a des similarités troublantes avec l’apartheid d’antan...

Les ministres sud-africains donneurs de leçons feraient bien de commencer par régler la situation catastrophique de leur pays...

Et c’est aujourd’hui une ministre de ce gouvernement-là, Maite Nkoana-Mashabane, qui vient déclarer, comme le rapportent plusieurs sources dont Ynet News que « le combat palestinien est notre combat ; la dernière fois que j’ai vu une carte de Palestine je n’ai pas pu dormir... ». Elle ajoute « qu’en accord avec les Palestiniens le gouvernement sud-africain, certes ne rompra pas les relations diplomatiques avec Israël mais qu’il y aura un fort ralentissement des contacts jusqu’à ce que les choses aillent mieux »...

Ne ferait-elle pas mieux de tenter de redresser la situation catastrophique de son pays avant de donner des leçons aux autres ?



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