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Netanyahu au CRIF : il est bon d’être israélien en France !
CRIF Conseil Représentatif des Institutions Juives de France
Article mis en ligne le 19 décembre 2008

De passage à Paris le 18 décembre 2008, le président du Likoud, candidat à la succession d’Ehoud Olmert à l’issue des élections législatives qui se dérouleront le 10 février prochain en Israël, a tenu à rencontrer les principaux dirigeants de la communauté juive française invités par le CRIF.

C’est au Press Club de Paris que le Conseil représentatif des institutions juives de France a organisé cette rencontre qui a permis au chef de l’opposition de préciser ses positions sur les sujets les plus divers.

Reçu par le président du CRIF, Richard Prasquier, Benjamin Netanyahu, qui venait de rencontrer le président de la République, Nicolas Sarkozy, a tenu, d’entrée de jeu à dire combien, à l’heure actuelle, « il est bon d’être Israélien en France ». Ses entretiens avec le président comme avec certains ministres l’ont conforté dans l’idée que la France a changé dans un sens plus favorable à Israël.

Si l’on étend l’analyse à l’échelle de la planète, a analysé le chef du Likoud, on réalise que deux leaders essentiels viennent d’émerger, deux nouveaux dirigeants dont le prestige est énorme : Nicolas Sarkozy pour la France et Barak Ozama pour les Etats-Unis. Leur crédit international est immense et ils sont tous les deux opposés à la nucléarisation militaire de l’Iran. Les propos réitérés de Nicolas Sarkozy affirmant qu’il ne serrerait pas la main du guide iranien témoignent de sa détermination.

Benjamin Netanyahou a insisté sur le fait que la crise économique mondiale avait entraîné un marasme économique avec une chute du prix du pétrole, d’où un affaiblissement du régime des mollahs. Dès lors, de nouvelles possibilités de pression s’offrent au monde. « Nous sommes à un carrefour historique. Les gouvernants de la planète devront se placer d’un côté ou de l’autre. L’Histoire jugera les nations en fonction de ce choix ».

Après un exposé liminaire, essentiellement axé sur l’Iran, Benjamin Netanyahou a répondu aux questions du public en martelant régulièrement qu’il restait sur ses positions, qu’il n’avait pas changé et qu’il n’avait pas l’intention de changer. Jérusalem, capitale éternelle de l’Etat d’Israël restera unifiée ; Israël ne retournera pas aux frontières de 1967 car Israël a besoin de frontières défendables, pas un seul réfugié palestinien ne sera admis en terre d’Israël. Enfin, pour ce qui est des relations avec la Syrie, il ne se sent pas engagé par rapport aux concessions qui ont pu être évoquées ici ou là à propos du Golan.

Chaleureusement applaudi, Benjamin Nétanyahu a poursuivi en mettant en évidence les quatre points qui structureront sa politique s’il est élu : comment faire face au tsunami économique mondial ; le refus d’un Iran nucléarisé ; la cessation des tirs du Hamas provenant de Gaza et un accord de paix avec les Palestiniens.

« Pour tous ces objectifs, nous aurons besoin de vrais alliés, à l’extérieur comme à l’intérieur ». C’est pourquoi, Benjamin Nétanyahu envisage la coalition la plus large possible.

L’ancien Premier ministre a également abordé la question des relations avec les Etats-Unis, le cas douloureux de Gilad Shalit, les questions sociales relatives aux pensions et retraites, les transports, les installations structurelles, la recherche scientifique, précisant que son intention serait, en cas de victoire, de baisser de manière significative les impôts en Israël.
Les principaux responsables de la communauté juive de France et de l’Alliance France-Israël sont venus écouter Benyamin Nethanyahu et ont répondu à l’invitation du CRIF. On a remarqué à la tribune la présence de Pierre Besnainou, président de l’AUJF et du FSJU, de Joël Mergui, président du Consistoire central et du Consistoire de Paris, de Daniel Shek, ambassadeur d’Israël en France et de Meyer Habib, vice -président du CRIF, proche de Benjamin Nétanyahu qui a assuré la traduction des propos de l’orateur.

A son arrivée au Press-Club, Ariel Goldmann, vice-président, Francis Kalifat, trésorier et Haim Musicant, directeur général du CRIF avaient accueilli Benjamin Netanyahu. Des membres de l’exécutif du CRIF-Jean-Pierre Allali ; Nathalie Cohen-Beizeman, Raoul Ghozlan- ainsi que les conseillers du président du CRIF, Yonathan Arfi et Serge Klugman ont également pris part à cette soirée.



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