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Municipales : Michel Bilis, traducteur de Shlomo Sand, sur la liste d’Anne Hidalgo
Hélène Keller-Lind
Article mis en ligne le 8 mars 2014

Municipales : sur la liste du 11ème de « Paris qui ose » avec Anne Hidalgo, ce nom : Michel Bilis. Membre du PCF, il est « Directeur d’Hôpital honoraire » nous dit sa bio officielle. Pourtant, et cela n’apparaît pas, il est également le traducteur attitré et ami de Shlomo Sand qui, proximité oblige, a préfacé son propre ouvrage. Ils se rejoignent d’ailleurs dans un antisionisme, voire un anti-judaïsme bien ancré. On se demande pourquoi cette facette pourtant essentielle de Michel Bilis disparaît ainsi de ce qui est dit de lui sur la liste des « candidats du rassemblement de la gauche et des progressistes dans le 11e » …

Une face antisioniste occultée

Certes Michel Bilis, qui figure sur la liste des candidats de « Paris qui ose » avec Anne Hidalgo, candidate à la Mairie de Paris, a bien été Directeur d’Hôpital, une longue carrière commencée en 1983, son dernier poste ayant été à la tête de l’hôpital Avicenne. D’où ce titre de « Directeur d’Hôpital Honoraire » faisant office de bio sur la liste officielle établie pour les municipales.
Mais pourquoi diable rien n’est dit de son autre carrière, celle de traducteur et auteur ?

Voici donc l’autre facette de Michel Bilis : il est le traducteur attitré de Shlomo Sand, un « ami très proche », nous dit l’UJPF – la très antisioniste Union Juive Française pour la Paix-. Un Shlomo Sand pour qui « la terre d’Israël fut inventée » et qui explique dans un autre ouvrage comment il « a cessé d’être juif ».

En mars 2011 Michel Bilis publiait en solo « Notre jeunesse, de France et d’Israël (1949-1974) ou l’intime et le politique », ouvrage autobiographique préfacé par ...Shlomo Sand. Il y relate que parti en 1967 en Israël et la vie en kibbutz il « découvre la page sombre d’Israël » et devient antisioniste, ce que nous raconte avec gourmandise l’UJPF‎. Les termes classiques de « militariste », « colonialiste », « dominant dominé » viennent noircir un tableau à charge. Après trois ans passés à l’université de Tel Aviv pour y faire une licence d’histoire Michel Bilis rentre en France. Il est devenu antisioniste et, en toute logique, ami de Shlomo Sand.

Sur sa Page Facebook aujourd’hui, dans ses « activités récentes », Michel Bilis dit aimer un discours aux Communes du député travailliste et, semble-t-il, autre sioniste déçu, Sir Gerald Kaufman de janvier 2009 dans lequel il accusait Israël de se conduire comme les nazis...

Or, « l’antisionisme pave la voie de l’antisémitisme », avertit Nathalie Kosciousko-Morizet

Telle est donc la face cachée – pourquoi donc l’est-elle ? - d’un des colistiers d’Anne Hidalgo candidate à la Mairie de Paris en ce mois de mars 2014. On songe à ce que disait récemment l’autre candidate à la Mairie de Paris, Nathalie Kosciusko-Morizet, reçue par le B’nai B’rith, : « dans certains milieux, il est scandaleux d’être antisémite mais élégant d’être antisioniste.... or l’antisionisme pave la voie de l’antisémitisme...Il faut demander aux gens de se positionner et s’ils en voient les risques ».



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