Voici quelques jours, Guilad Shalit a été libéré, en échange de 1 027 assassins arabes palestiniens condamnés à la prison à vie en Israël. Les grands médias français ont parlé, le plus souvent, d’« échange de prisonniers ». On a montré à la télévision des images de Guilad Shalit retrouvant son village et sa famille en Galilée, et des images des assassins accueillis à Gaza et à Ramallah. Il y a là du relativisme et une édulcoration des faits profondément inadmissibles et moralement répugnants, qui doivent faire l’objet d’une rectification.